23/01/2023 - Moi, jeux...
Je déteste jouer dès lors que jouer ne m'amuse pas. Étonnant, non ? Je m'en vais vous expliquer...
Le jeu en solitaire est sans doute celui qui me pose le moins de problème parce que le plus facile à gérer :
- Les envies ne dépendent alors que de moi-même et, par exemple, les jeux de hasard n'étant dans ma corbeille des thés, je peux ne pas les consommer. Sauf en période de neurones vraiment déprimés par trop de vide ou bien au contraire épuisés de trop de labeur, les jeux de cartes, par exemple, peuvent rester dans leurs boites ou leurs octets.
- Les actions ne dépendant également que de moi, seul partenaire à épater, seul adversaire à vaincre, seule personne à faire progresser en tout cas, je peux m'autoriser à tricher, par exemple en délaissant les verbicrucistes aux définitions impossibles - genre "Ville du Nigéria en désordre" - ou bien en adaptant les capacités du robot partenaire dans le Scrabble cloudien afin que la lutte soit équilibrée.
L'introduction d'une ou plusieurs autres personnes dans un jeu change évidemment la donne. Qu'il soit jeu de société, aléatoire ou non, ou jeu sportif individuel ou non, la relation obligée à autrui peut alors y mettre l'empathie qui va bien ou le poil à gratter qui va moins bien. Si le score se construit à la façon de celui d'une froide compétition, l'amusement n'est plus au rendez-vous et, finalement, indépendamment du résultat des parties jouées, perdues ou gagnées, j'aurai gagné si je me suis amusé, j'aurai perdu si je me suis em.. [NDLR : lire embêté].
C.Q.F.D.

|