Mamie m'a dit ...

   L'humeur de la semaine ...

 
 7 Octobre
Petits plaisirs
 
     
  Le petit plaisir tout bête, tout simple, vous connaissez sûrement ... Celui qui coûte pas un sou, qui vous surprend au détour d'un instant, qui vous fait oublier ce vers quoi cet instant vous menait ...

L'éclat de l'œuf réussi dans la poêle, un ricochet qui s'éternise, la fleur bien soignée qui remercie, une gentille réalisation informatique qui fonctionne, ...

Mais oui, ça arrive ! Vous savez, on est là, on pianote sans trop y croire, pour essayer, juste pour voir ... Et puis, ça marche ! Pas très bien, il y a mieux, pas de quoi en faire un plat ! Mais c'est déjà trop tard, le plaisir est servi et dégusté dans la foulée. Et tant pis si le travail ultérieur de la raison rétrécit l'œuf dans sa poêle ...

Voulez-vous voir la petite fleur qui a grandi sous mon clavier ? Je vous aurais prévenu, il n'y a pas de quoi ... mais si vous y tenez, suivez-moi, c'est par ici.
 
     
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 14 Octobre
Hallucinations
 
Parfois je rêve, j'hallucine, je diverge ;o). Un groupe de jeunes futurs spécialistes vient de m'entretenir de la téléportation, vous savez, ce vieux rêve de transport instantané dans l'espace que viennent de réaliser des chercheurs australiens sur des photons.  
   
A priori, transporter instantanément de la lumière qui voyage déjà toute seule à trois cent mille kilomètres par seconde ne semble pas d'une utilité phénoménale ni d'une grande avancée sur le chemin du transport instantané de la matière, les grains de lumière téléportés étant supposés dépourvus de masse.
     
Et puis je me suis dit qu'un milliard de kilomètres parcourus en une heure était véritablement un train de sénateur pour parcourir l'Univers, que des communications instantanées auraient peut-être évité l'écrasement de Mars Polar Lander (je crois) et que la colonisation par l'Homme de notre Système solaire et de notre Galaxie envisageable dans les siècles à venir (ben oui, faut voir loin ...) passait par une très grande augmentation de la vitesse de ses vaisseaux spatiaux (ou bien d'un allongement extraordinaire de sa longévité, ce qui me paraîtrait une bien mauvaise nouvelle)
     
Je me suis dit aussi qu'à défaut de pouvoir transporter des hommes pour le moment, les scientifiques pourraient téléporter leurs pensées. Les très faibles ondes électromagnétiques générées par les activités cérébrales sont d'ores et déjà détectables ; Elles seront sans doute un jour codables, amplifiables, téléportables, décodables, et utilisables en tout point de l'Univers. Un Mega-internet pour Giga-branchés définitivement libérés des contraintes du temps qui passe ! Génial, non ?
   
Oui ? Non ? Alors, rêve ou cauchemar ?
     
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 21 Octobre
Passage
 
     
  Bon, me voilà une nouvelle fois installée devant la page blanche de mon ordinateur préféré. Pour la tentative hebdomadaire de relecture de mes activités mamiesques que je me propose depuis quatre ans déjà.
     
  Parfois, comme aujourd'hui, la page a tardé à se remplir, s'est refusée aux caractères du clavier, s'est froissée devant mon insistance. Parce que mon insistance est de façade et que le cœur n'est pas à cet ouvrage.
     
  Non vraiment, les lignes ont du mal à se détacher quand les interlignes n'ont plus la couleur du temps qui espère mais la grisaille du temps qui attend.
 
 
 
 
  Mais foin du sibyllin ! Léna, l'espérée, a bien voulu enfin nous montrer sa petite frimousse plissée cette semaine. Mon neuvième petit enfant, vous rendez-vous compte ?! Joie ! Joie puis inquiétude quand elle nous a fait savoir que nous devions attendre encore un peu pour jouir de sa présence, le temps de consolider les défenses dont elle besoin pour passer du paradis maternel à notre monde impitoyable.
     
  Page d'attente cette semaine, donc. Page de transition. Page de voyage. Celui de Léna vers nous.
     
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 28 Octobre
Admiration distante
 
     
J'ai trouvé des petites bêtes pas trop gentilles dans mon jardin à la fin de cet été. Des frelons. Pas frêles du tout, mais bien frôlants quand j'avais l'impudence d'aller voir de trop près leurs besogneuses activités.    
     
Impudence imprudente, la piqûre de frelon pouvant être mortelle à ce qu'on me dit depuis toute petite. Si une piqûre de frelon produit le même effet que trente piqûres de guêpes ou cent vingt-cinq piqûres d'abeilles, il vaut mieux en effet apprendre aux enfants le danger de jouer trop près de leurs nids.


     
Des petits nids bien construits, vous ne trouvez pas ? Faits de bouts d'écorces et de feuilles découpés, mâchés, imprégnés de "salive" et assemblés pour faire les milliers de petites niches hexagonales capables de recevoir les oeufs de la reine ou bien encore le toit de l'ensemble, à l'allure un peu "Soleil Levant".

Jolis ou pas, les milliers de petites larves qu'ils abritent ne sont pas de mon goût et, comme tout le monde, mon sens de la préservation de la nature vient après celui de la préservation de ma santé. Feu donc, les frelons !
   
     
     
   
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