L'humeur de la semaine ... |
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7 Avril Connerie génétique |
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Marre de la connerie ! Marre des cons, des demeurés, des limités, des "bercés trop près du mur" ! Je suis trop vieille maintenant. Peux plus supporter. Saddam ? Bush ? Non ... des voisins trop proches ! Que Saddam leur soit nettement supérieur dans la débilité n'a aucune importance pour moi : il est encore loin et ils sont à la fleur de ma peau. |
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Ne rien vouloir. L'environnement est trop hostile ; ne rien souhaiter, ne rien désirer. Disparaître ? Sans doute. Il faudrait savoir clore les bonnes sessions, fermer les vies bien remplies. Il faudrait ... |
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Ne rien voir, ne rien entendre, s'enfermer. L'intérieur est incertain mais l'extérieur est invivable. Enterrons-nous en nous-mêmes ou dissolvons-nous dans l'acide extérieur. Pas d'autre voie. Pas d'autre voix ?
Mais que fait le gouvernement ? Priorité à la lutte contre le cancer, les chauffards, l'immigration clandestine ... Rien contre la connerie ?
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... ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ ... |
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La définition par les exemples, peut-être ? Comment qualifiez-vous le vidage du cendrier de la voiture sur le parking ? le crachat du chewing-gum dans la salle de spectacle ? la monopolisation de la file de gauche sur la voie express, le déplacement pachydermique dans un immeuble ultrasonore, le nombrilisme altruo-prédictif trop souvent rencontré dans la communication de voisinage, ...; j'en passe, et de bien pires. |
... La nuit porte conseil et la mienne s'est levée sur un doute : connerie ? quès aquo ? Définissons les termes ! Difficile, tout est relatif et dépend donc du référentiel dont au sujet duquel il y aurait beaucoup à dire ...
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La partie est perdue d'avance, pour le temps de quelques générations, je pense. Les mutations génétiques s'installent sur plusieurs générations. Et si Darwin a raison, le gène de la connerie a encore de beaux jours devant lui. |
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Accueil
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14 Avril Guérande-Paris, AR |
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Un petit tour dans la Capitale, ça ne fait pas de mal. Il ne faut pas en abuser, c'est tout. La semaine dernière m'a donc vue gambader dans les rues de Paris. J'en vois qui sourient ... non, non, mes vieilles jambes me portent encore très bien et peuvent me faire traverser les passages pour piétons des grands boulevards dans les temps impartis.
Paris est toujours Paris et on est toujours content de constater que la Seine y serpente toujours aussi sereinement, sous le regard hautain d'une Tour Eiffel parée d'éternel. Les Champs, Montmartre, les grands musées, les grandes enseignes, ... toujours présents ! Les îlots de stabilité et de certitudes sont tellement rares par les temps qui courrent ...
L'agitation des rues et boulevards reflète toujours le dynamisme de la ville. On y travaille, on y vit. Et on s'y plaît puisqu'il arrive qu'on sacrifie quotidiennement deux heures pour s'y rendre. S'y rendre. Y succomber sans doute.
Paris change pourtant entre deux de mes visites. Elle doit s'adapter, forcément. Pendant ces quelques petits jours passés, il m'a semblé que ses rues, ses jardins, ses espaces publics étaient plus propres : peu de plastiques dans les canivaux, pas de crottes de chien sur les trottoirs, beaucoup moins de pigeons sur les corniches ; il m'a semblé qu'on y voyait moins la misère : pas de manche dans le métro, peu de haillons allongés sur les bancs publics. Il me semble avoir respiré l'ordre et la discipline davantage que lors de mes précédents séjours ; respiré et vu : les services d'ordre, public et privé, sont beaucoup plus visibles et actifs. Rassurant (on est protégé) et inquiétant (c'est donc qu'il y a du danger)
Revenir de la Capitale, ça ne fait pas de mal non plus ... jusqu'au prochain petit tour.
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Accueil
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21 Avril Devoir très surveillé |
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Zut, j'aurais pas dû fait l'impasse. Quelle idée de poser des questions pareilles ! ...
Bien le film, hier soir. C'était quoi déjà ? Bon, c'est pas la question, revenons à mes brouillons ...
C'est pas possible ... Je ne vois pas ... Il doit y avoir une erreur, ça arrive tellement souvent !
Samedi, je file chez David. J'espère qu'il fera beau. J'aurais bien besoin de me défoncer après une semaine pareille.
Et ce stylo qui ne veut pas marcher. Plus d'encre. Pourvu qu'il me reste des cartouches. La dernière, bon, une chance ...
Balles neuves ! Mon service ne s'améliore pas vraiment. Mais qu'est-ce qu'il veut que je réponde à ça ? Qu'importe, il faut y aller, écrire ce que je sais en espérant que les points tomberont quand même dans la marge. On ne sait jamais, une erreur, un assoupissement, un brin de lassitude ...
Et ma voisine qui fonce, la tête dans la feuille. Bah ! Elle fait peut-être aussi du remplissage ? Ou bien elle n'a pas bien compris la question et fait du hors sujet ? Elle n'a pas l'air de douter en tout cas. Elle a peut-être raison : je sais rien, j'ai rien a dire, mais je le fais savoir avec assurance. Il me faut faire du contenant puisque le contenu manque. Faut que ça brille ! C'est parti ? C'est parti ! |
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Accueil
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28 Avril Allo, Scipio ? |
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Allo, Scipio ? Que deviens-tu ? Comment vas-tu ? |
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J'espère que l'hiver ne t'a pas semblé trop long, perdu au fond du chantier qui devait te refaire une nouvelle jeunesse. Quelques mois sur des béquilles ! Ça n'a pas dû être confortable, non ? Ni élégant ; il va falloir maintenant oublier très vite cette image de gentil pataud assis dans la pâture. |
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Tu as été bien traité au moins ? On t'a bien préparé pour affronter le froid, le gel de janvier ? Les beaux jours qui arrivent vont te faire oublier tout ça, ne t'inquiète pas ; tu vas pouvoir frimer, promener ton nouveau lifting sur la grande bleue dont tu devais entendre les grandes respirations, à défaut de la voir et de la caresser. |
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Tu vas pouvoir te rattrapper maintenant ! A l'eau, Scipio ! |
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