Mamie m'a dit ...

   L'humeur de la semaine ...

 
 7 Juillet
 La vingtième !
 
Samedi 21 juin, 9 heures.
Le port de La Turballe craque sous le nombre des bateaux engagés dans la 20ème édition de la croisière Pen Bron-Arzal-Pen Bron.
Des bateaux venus de loin pour certains. Ils attendent des passagers inhabituels, des personnes handicapées venues parfois de plus loin encore pour vivre un événement souvent attendu d'une année pour l'autre.  
Les embarquements sont sportifs. Pour tous, équipages et passagers.
 
Midi. Cent trente bateaux sortent des ports de La Turballe et du Croisic. Beau temps, belle mer. Une météo de vingtième anniversaire ...  
La baie de La Turballe est couverte de voiles blanches en route vers la pointe de Piriac. Plein vent arrière, attention aux empannages ! Les Bayonnelles virées, Dumet laissé loin sur bâbord, le cap est mis au Nord, vers la Vilaine. C'est au vent des bateaux maintenant gîtés que la côte défile.
Remonter la Vilaine à contre vent et contre courant est sportif, long, et périlleux, la vase n'étant jamais très loin sous les quilles. Les moteurs vont pousser les embarcations jusqu'à l'écluse d'Arzal.  
Cris et binious. Épreuve et fête. Le franchissement de l'écluse par 130 bateaux est un événement en lui-même. Pour les bateaux et leurs équipages bien sûr, mais aussi pour les automobilistes qui doivent prendre leur mal en patience devant le pont levé en s'amusant des manoeuvres plus ou moins réussies des plaisanciers de l'étage inférieur.  
Nous y sommes, en eaux calmes ! Nous en sommes, des marins d'eaux douces ! Pour le repos d'une courte nuit, le plaisir de gentils bords tirés vers la Roche-Bernard et le petit port de Foleux ... De quoi faire le plein d'énergie pour un retour vers Pen-Bron qui se révélera un peu plus musclé.
   
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 14 Juillet
 La Turballe est bien Net
 
       
  La Turballe commence à s'afficher sur la Toile. Lentement, mais sûrement. Lentement, en nombre de sites d'origine turballaise et en affichage des pages de ces sites puisque l'ADSL boude encore ce bout de la Presqu'île (pour combien de temps encore ?). Mais sûrement parce qu'il paraît de plus en plus évident que le dynamisme passe et s'affiche par ce moyen.

Mamie s'est promenée (elle ne surfe plus depuis longtemps, à son âge !) sur quelques-uns de ces sites turballais, sites commerciaux, persos, d'assos ... elle vous en présente cette semaine quelques-uns qu'elle a jugés particulièrement utiles, plaisants et/ou dynamiques.
   
       
  À tout seigneur, tout honneur. La mairie de La Turballe propose des pages déjà bien renseignées pour les aspects "institution" et "fonctionnement". L'aspect "événement" semble en cours de renseignement ; leur plus grande volatilité demande certainement davantage de surveillance et de travail de mise à jour. Il faut espérer que l'ensemble s'étoffe jusqu'à constituer une alternative complète de communication interactive entre les turballais et leurs élus.

Un regret : l' animation ouverte au lancement de chaque rubrique est un peu lourde pour nos petits débits RTC ...
   
    L'office de tourisme est l'une des vitrines que Mamie visite systématiquement avant un voyage. La vitrine de l'OTSI semble bien achalandée et mérite la visite de beaucoup de chalands qui s'en retrouveront sans doute désireux d'ouvrir plus grande la porte du pays.

Beaucoup de bannières et de clignotements, mais le contenu y est ...
       
    Du contenu également dans ces pages de l'ACAT, l'association des commerçants et artisans turballais. Des renseigements sur les capacités de service de La Turballe, bien sûr, mais aussi sur la vie, les animations, les manifestations qui y sont organisées.

Des plans, des photos, des infos ... la circulation est facile derrière une page d'accueil un peu "remuante".
       
    Très "pro", le site du port de La Turballe. Port de pêche et port de plaisance. Le déploiement des pages y est sobre et met en valeur la richesse des informations (concernant la pêche, particulièrement), la justesse des photos.
       
    Petit site pour la bibliothèque municipale : la visite en est simple, mais pas toujours facile (couleurs, présentation un peu "froide"). Il a pourtant le mérite d'exister et de fournir les renseignements de base en attendant peut-être une construction plus "percutante" diffusant mieux les services et les événements proposés.
       
    Simple, bien structuré, bien renseigné, le site du Cinéma Atlantic affiche la programmation par date, par film, propose analyses et commentaires. Des pages à l'image de la salle ... et sans doute de l'association qui la fait vivre.
       
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 21 Juillet
 Feed Bac
 
       
     
 
  Ils étaient vingt et cent, quand même pas des milliers ... pas vraiment nus, un peu tremblants, agglutinés dans la cour du grand lycée, le regard suspendu à ses grandes vitres closes. Des doigts appliqués vont y coller bientôt les listes des admis au baccalauréat. Dix huit heures, c'est l'heure fixée pour la révélation de la sanction de 36 semaines d'études, parfois d'efforts. Sanction démesurée, à la fois trop grande dans ses ambitions évaluatrices (comment peut-on prétendre mesurer les acquisitions d'un individu dans sa complexité ?) et trop petite dans ses aspirations "valorisatrices" (quelle valeur accorder à un examen trop teinté de politique voire de démagogie ?)  
     
  Mais bon ! Ils sont là. La masse se fait soudain plus compacte. Les cous se tendent. Où est mon jury ? Mon nom sur la liste ? Une mention ? Ouiiiii ! Je l'ai ! Je l'ai ! Je l'ai ! Embrassades, cris, pas de danse vers le cercle des amis, des parents, des profs restés en retraits. Pour un instant, le monde n'existe qu'au travers de la lentille rose de cette bonne nouvelle. Certains se détournent pourtant de la vitre avec le regard absorbé de l'ouvrier encore en charge de travail. Combien de points me faut-il rattrapper ? Quelles disciplines me faut-il choisir pour gagner ces points ? Quelques autres s'en retournent le regard vide, parfois mouillé, toujours bas. Le bac les a exclus, rejetés du groupe, du monde. Ils sont seuls. "Tout le monde rit ici, je m'en vais ..."  
     
  Les grandes vitres n'affichent bientôt plus leurs vérités que pour quelques retardataires, agoraphobes, hésitants ou particulièrement craintifs. La cour se vide dans une ambiance de projets : oraux de "rattrapage", vacances, rentrées dans l'après-bac. La vie continue ...  
     
       
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 28 Juillet
 Choralines 2003
 
       
 

Elles sont passées par ici, elles repasseront par là … Elles courent, elles courent, les Choralines. Elles parcourent la Presqu'île, leur répertoire sous le bras, le vêtement noir et blanc comme les notes qu'elles assemblent en chants colorés.

Elles avaient donné rendez-vous aux amateurs ce vendredi à 21 heures dans l'église de Piriac. Petite église, murs paisibles de granit clair, voûte blanche, bancs modernes peut-être un peu déplacés ici et sûrement un peu fermes quand on ne leur demande plus de supporter le recueillement et la méditation ...

Moi, vous me connaissez, je déteste arriver en retard. J'ai pourtant poussé la porte, dérangé quelques spectateurs, causé quelques bruits alors qu'un chant emplissait déjà l'église. La honte ! La joyeuse débandade qui a suivi la fin du chant m'a fait comprendre que les Choralines n'en étaient qu'à une sorte d'échauffement, de mise en voix. Ouf ! Le concert pouvait commencer ...

Les textes majoritairement français de la première partie évoquent les goélands, les marins et Ouessant, sur des rythmes de vagues et de vent dans les voiles, mais célèbrent aussi la vie, la joie de vivre sur des tempos moins océaniques.

Je n'y connais pas grand-chose à la musique (et s'il n'y avait que la zique ...). Il me semble pourtant que c'est pendant les chants de la deuxième partie, majoritairement celtes et chantés en breton que les voix des hommes- trop peu nombreux, avis aux amateurs ... - m'ont paru faire défaut, manquer d'ampleur, de souffle. O Keltia, Salud Breiziz, Er Rozen, ... La puissance du biniou tente bien de pallier cette petite faiblesse, trop bien même, jusqu'à regretter que les bourdons ne disposent pas d'une petite sourdine ;o)

Mais bon ! Le bourdon ... les spectateurs ne l'avaient apparemment pas. Ils ont écouté, apprécié, accompagné parfois, applaudi chaudement. Le plaisir était bien là.
Merci, les Choralines !


   
       
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