Moi, je suis une vraie sceptique, pas une
                fausse, non. 
  Le tout-à-l'égoût
                multimédiatique me dégoûte. 
                (ben non, j'exagère pour me rendre intéressante ...)
                            
            Les nouvelles à la télé :
                partielles et partiales ! 
                Les discours politiques : mensonges ! 
                Les promesses électorales
              : balivernes ! 
              (ne me croyez pas, je m'emporte.)
                
            Les sondages sont orientés, les chiffres sont choisis,
              traités, manipulés. Télé, radio, presse … Internet
              même, l'espace
              de liberté, liberté pour les petits d'installer
              leurs petits hameçons, liberté pour les gros d'installer
              leurs gigantesques pièges à çons. 
              (mais arrêtez-moi !)
                
            Les exemples sont
              légion et pourraient alimenter l'humeur
              mamiesque hebdomadaire pour le restant de ses jours. Je n'en prendrai
              qu'un aujourd'hui : le traitement de la misère de la Recherche,
              bien mal en point malgré son grand air. 
            J'ai signé la pétition qui a circulé sur
              Internet, comme beaucoup de gens convaincus que les produits de
              cette Recherche sont l'avenir de l'Homo Occidentalis, sinon de
              l'Homme tout court. Raffarin n'a rien compris hurlaient les médias,
              ce gouvernement veut étouffer l'intelligence ! Bien conditionné,
              le peuple déposera sa sanction dans les urnes …  
            La France compte pourtant, semble-t-il, plus de chercheurs par
              habitant que l'Allemagne, l'Angleterre, le Canada, l'Italie … Si
              le nombre de brevets déposés par la recherche française
              est faible, c'est sans doute que ces chercheurs ne trouvent pas
              ! Et pour des raisons plus complexes, apparemment, que le manque
              d'argent. Raffarin, des sous ! des pépettes pour nos pipettes
            ! Raisons plus complexes, donc forcément moins médiatiques,
            moins mobilisatrices et donc finalement moins vendeuses. 
            Méfions-nous des choses simples, faussement aseptisées,
              qui grouillent dans les fosses de l'opinion commune trop peu sceptique.
              Doutons !              
            Ouf ! Ça va mieux ! Rien de tel qu'un bon
              (mauvais ?) billet d'humeur pour commencer la semaine, non ?  
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