Plus de
une personne et c'est déjà un groupe.
Et c'est déjà l'immersion dans la vie
avec l'autre, avec les autres, dans le groupe, la famille,
la classe, l'entreprise. Et c'est rapidement la perception
de pensées différentes, l'appréhension
d'habitudes étrangères, la confrontation à un
monde étrange Un autre monde.
La société souhaite
souvent, veut parfois que cet autre monde fonctionne
selon des règles et pour une fin qu'elle s'est
démocratiquement données. Elle souhaite
que les familles croissent, que les entreprises prospèrent,
que la fonction publique serve et administre.
Bref, les
individus hétéroclites des groupes socio-professionnels
doivent vivre et/ou travailler ensemble, et ça
ne semble pas aller de soi. Quelle dose d'ordre faut-il
instaurer dans un groupe quand certains ne créent
que dans un désordre proche de la chienlit ?
Quel niveau de discrétion faut-il imposer quand
certains s'épanouissent dans une exubérance
pachydermique ?
Les réponses
dépendent sans doute de la finalité de
chaque groupe, sont affaire de bon sens et d'équilibre … Mais
on sait bien que le bon sens n'est pas forcément
le sens commun, que les équilibres sont tout
relatifs, et que ce qu'attendent les occupants d'un
appartement ou les utilisateurs d'un établissement
scolaire n'est pas évident pour tout le monde. |