La Noiraude, la Bretonne, la Rosette, … Les vaches que je gardais dans mon jeune temps avaient un nom, des cornes, et l'œil malin. Mais oui ! Une dizaine, pas plus, que je rentrais tous les soirs d'été pour les traire, pour les tirer comme nous disions. L'étable jouxtait notre unique pièce commune, la fine cloison de séparation nous transmettant sans peine la chaleur des bêtes et les infos nécessaires à leur surveillance. Se battent-elles ? L'une d'elle est-elle malade ? Le vêlage est-il en route ?
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