|
|
|
Oserais-je le dire : je n'aime pas mes enfants. |
|
Je peux aimer mon conjoint (c'est conseillé), mes parents (c'est obligé), ma fratrie (c'est recommandé), mes amis et amies, et même mon prochain comme dit le monsieur dans son église. |
|
Mais mes enfants ne sont pas autres comme les autres. Même devenus grands, indépendants, même éloignés, indifférents ou fâchés, mes enfants sont et restent naturellement un peu de moi. |
|
|
|
|
Et s'aime-t-on soi-même ? Pas moi. J'accepte, j'utilise, je développe au mieux ce qu'il m'a été donné d'être, pour une construction dont mes enfants sont une part essentielle, tellement démesurée au regard de la première pierre posée voici bien longtemps … |
|
|
|
|
|
Je n'ai donc pas à aimer ou ne pas aimer mes enfants, leurs propres enfants, et maintenant, les enfants de ces enfants. Non. Nous avançons ensemble, tout simplement. CQFD. |
|
|
|
|
|