J'apprécie que les affirmations soient ombrées du doute indispensable au bon énoncé de vérités jamais parfaitement claires, jamais entièrement définies. J'aime que le doute se répande comme un liant autour des quelques micro-quasi-certitudes qu'il m'arrive d'appréhender, autour des quelques îlots sentimentaux que les séismes intérieurs parviennent à faire émerger de temps en temps à la surface de mes abîmes nombrilistiques.
Le grand âge favorise-t-il l'élaboration de ces savoirs incertains, de ces connaissances approximatives, de ces certitudes conditionnelles ? Sans doute, si le terrain s'y prête. La fréquentation de quelques jeunots de tous âges me laisserait à penser que, toutes choses étant égales par ailleurs, le facteur temps est quand même déterminant … |