La croisière annuelle de Pen-Bron s'est bien amusée cette année encore. Grand soleil et mer belle pour les quelque 120 bateaux qui ont mis les voiles à partir du Croisic et de La Turballe. Direction le port d'Arzal niché derrière son écluse sur la Vilaine. Mais direction seulement, car cette année, pour la première et sans doute pas la dernière fois désormais, l'écluse n'a pas voulu que les marins de l'océan deviennent des marins d'eau douce. La faute à la sécheresse : il faut retenir la précieuse eau de la Vilaine à marée basse et la protéger du sel à marée haute.
Qu'importe ! L'eau n'a pas manqué, il en faut si peu dans le pastis ... |
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| Si un bateau est bien fait pour aller quelque part, il sert aussi très souvent à en revenir. Deux fois plutôt qu'une donc cette année, deux journées de ronds dans l'eau entre côte et Dumet. Avec toujours cette grande pause à terre, cette longue nuit blanche entre soir et matin où chacun tente de trouver ce qu'il est venu chercher : évasion, oubli, exotisme, rencontres, échanges, retrouvailles, ... |
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| Les bateaux se sont vidés, refermés. Les voitures ont reconduit les peaux rougies, les regards chargés de bleu, les corps imprégnés du lent mouvement de la mer. Vers des relectures autotransformables qu'on peut espérer prolonger jusqu'à la prochaine sortie. |
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