Moi, vous me connaissez, les vagues du grand bleu, j'adore ! Mais faut bien en revenir, non ? Et quoi de mieux pour atterrir en douceur que les ondulations réputées verdoyantes du Pays basque ? L'Euskadie vous dit ? Allons-y !
NB : miniature deviendra grande pourvu que clic lui soit fourni ... |
|
J'ai dit : "réputées verdoyantes" ... parce que cette année, les pluies ne se sont manifestées ici que lorsque j'y ai posé le pied. Que les perfides ne sourient pas : la pluie me va bien, mieux en tout cas que le soleil destructeur de peaux sensibles ! |
|
|
Les fougères commencent à roussir et peinent à protéger l'herbe nécessaire aux moutons. Le grenier de la petite bergerie recevra-t-il suffisamment de foin pour passer l'hiver ? |
|
|
Baïgorri. Une ferme au bout de la route. Des chiens plutôt gentils, en quête de nourriture. Le linge est reparti, chargé de vent et de soleil ... |
|
|
Col d'Ispéguy. une arrête rocailleuse sépare la France de l'Espagne. Chiche, on monte ? |
|
|
Un promontoire de l'autre côté du col. Comme presque partout, l'herbe est rase et sèche ; les pas se posent sur un tapis de crottes de moutons et de crottin de cheval. J'ai entendu : "Dis, papa, pourquoi les lapins font-ils tant de crottes ici ?" |
|
|
Au-dessus des pâturages, les gypaètes (?) tournent inlassablement, sans doute à la recherche de nourriture. On dit qu'ils savent se nourrir de ce que les autres rapaces délaissent dans les cadavres : les os et les ligaments ... |
|
|
Au bout de la vallée des Aldudes, le gros bourg d'Urepele, puis quelques hameaux, des bassins piscicoles et puis, en haut du bout du bout, deux ou trois petites fermes tout près de la frontière. |
|
|
À Saint-Jean-Pied-de-Port, les touristes - dont je suis- sont au rendez-vous des pélerins du chemin de Compostelle. La voiture est garée hors la ville, les vélos enfourchés, le photoscope sorti du sac. |
|
|
Jolie, cette passerelle sur la Dive, non ? |
|
|
La porte Saint-Jacques. |
|
|
Une autre porte ... On sent bien que bois et pierres ne demandent qu'à raconter leur longue histoire, qu'il suffit de prendre le temps de les écouter. Oui, mais le prendre à qui ? sur quoi ? |
|
|
La citadelle domine la ville, comme de bien entendu. Moins banal, elle abrite actuellement un collège. Les douves remplacent les grilles habituelles ... pourquoi pas ? |
|
|
Comme parfois (souvent ?) au Pays Basque, la mairie (
Herriko etxea ) jouxte l'église comme ici, à Aldude. |
|
|
Comme les grandes maisons basques, l'intérieur des églises est plutôt sombre, avec des puits de lumière pas très grands et de magnifiques boiseries patinées par le temps. Deux étages de tribunes. Orgues. Choeur flamboyant pour ne pas dire exubérant avec son autel bien imposant du haut de sa dizaine de marches. |
|
|
Comment quitter le Pays Basque sans faire le lien avec l'océan auquel il doit ses couleurs ? Saint Jean de Luz sera au bout de ce lien. |
|
|
Derrière la digue qui les protège des assauts de la mer, les maisons ont jeté leurs passerelles. |
|
|
Petite fenêtre et grands volets ... |
|
|
La chaire de l'église St Jean-Baptiste à est supportée par cette sculpture de quatre lionnes (?)
|
|
Au revoir Euskadie ! À bientôt pour d'autres randonnées, d'autres visites, d'autres marchés, d'autres tournois de pelote à main nue, à la paleta ou au joko garbi ... |