|
Je ne connaissais rien de la petite boule en cuir et
de ceux qui la frappent à la main ou avec des
instruments aussi divers que variés ... |
|
Je n'en connais pas beaucoup plus aujourd'hui, mais
j'ai vu ... |
|
C'était à Saint-Etienne de Baïgorri, à la fin de cet
été. Le Pays Basque, vous connaissez ? |
|
Baïgorri, c'est l'entrée dans la vallée
des Aldudes, un peu perdue entre les grands rendez-vous
touristiques que sont St Jean de Luz et St Jean Pied-de-Port
.
|
|
C'était donc jour de finales de samedi-là au
jaï-alaï de Baïgorri.
Beaucoup de monde
à bérets, bonne ambiance et applaudissements de connaisseurs. |
|
Au programme : pilota à main nues puis
cesta punta au joko garbi (une sorte de chistera). |
|
Les points de détail du règlement m'ont échappé, mais
le principe du jeu m'a été assez vite accessible, grâce
aux explications de mon sympathique voisin, spectateur
du cru. |
|
Deux équipes de deux joueurs frappent la balle à tour
de rôle après un rebond sur le mur en face puis, éventuellement,
le mur à gauche et le sol. |
|
Les gestes sont beaux. La balle rebondit peu et il
faut la frapper assez violemment pour en maîtriser la
trajectoire et tenter les points gagnants. |
|
Les mains des joueurs sont bien sûr protégées, mais
mon connaisseur de voisin m'a assuré que les mains des
joueurs gonflaient et qu'ils devaient les immerger dans
de l'eau glacée après le match. |
|
L'équipe espagnole a gagné ce jour-là. Trophée en mains
et béret aux couleur de Baïgorri sur la tête, les deux
joueurs posent pour le public ... et pour l'objectif
de mamie. |
|
Rideau de protection tiré, les chisteras ont pris
la suite des mains nues. Pour un autre grand plaisir
... |
|
|