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Si le beurre est trop froid et donc
trop peu malléable,
il est bien connu que le couteau en saisit des épaisseurs à décourager
un hyper-mauvais-cholestérolique. Un beurre trop fluide
va se loger dans les alvéoles du pain, et donner une
impression de manque propre à inciter à l'étalement
d'une surcouche, pour le plaisir de l'oeil.
En bonne logique, les lois de la nature étant rarement
discontinues, il doit exister une température pour
laquelle la consistance du beurre est idéale : assez
souple pour être saisi et étalé en
couche fine, et assez ferme pour se tenir à la surface
de la tartine.
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Malheureusement, cette température doit
dépendre du beurre, de la race de la vache qui a produit
le lait, de sa nourriture du dit animal, de la saison ... A
l'époque où on ne jure que par la « traçabilité » des
choses, il semblerait judicieux de créer une réglementation
permettant de connaître la meilleur façon de se
confectionner la tartine d'un petit déjeuner si important
pour le déroulement d'une belle journée. Non
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