J'ai
un problème ... J'ai
un problème avec le
bavardage dans ma classe. La
solution
« gouvernementale »
est de décréter que c'est interdit et de
sanctionner.
Solution négative et immédiatement efficace :
comme la
tarte, le but est atteint.
Mais
l'absence de bavardage est-elle LE
but d'un enseignant au travail dans sa classe ? Est-elle suffisante
pour contraindre les élèves à
l'écoute ?
N'est-elle pas une incitation à la fuite dans la
réception
passive plus ou moins superficielle, si ce n'est dans la
rêverie
totale en des instants plus agréables ?
La
solution « optimale »
n'est-elle pas d'utiliser cette activité volontaire des
jeunes
? Tenter de canaliser les bavardages, les amener vers le dialogue
évolutif permanent installé dans la classe.
Tenter d'en
jauger la qualité, l'éventuelle
utilité pour le
groupe ; donner de l'audience à certains en les proposant
à
l'écoute de tous.
Comme
de bien entendu, ce qui pourrait
être la meilleure solution n'est pas la plus facile, mais la
facilité ne menant à rien de bon - dixit le
Général
- pourquoi ne pas prendre le risque de conduire nos jeunes au
meilleur d'eux-mêmes ?
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