dimanche 10 novembre 2013
Apporter la soupe aux enfants en proclamant qu’on l’a ratée, qu’elle est peut-être trop ceci ou trop cela, c’est installer sur la table la soupe à la grimace avant même qu’elle ne soit goûtée. Dans la foulée, demander aux enfants hésitants s’ils ne l’aiment pas, c’est provoquer à coup sûr le mouvement de tête bien connu des parents qui se désespèrent de voir leurs enfants manger autre chose que des chips. Dans mon jeune temps à moi, ce qui était amené sur la table était non seulement bon à manger, c’était bon. Ce qui n’est pas dit risque beaucoup moins d’être contredit, n’est-ce pas ?