04/09/2023
Deux évidences se sont invitées dans mon actualité la semaine dernière : chacun de nous est irrémédiablement seul et nous n’avons tous qu’une vie.
Une seule vie ? Même s’il est toujours possible de croire dans une résurrection des corps, dans une réincarnation quelconque ou dans la survie de l’âme (esprit ou conscience, selon …), tout le monde semble d’accord pour penser que la vie concrètement vécue ne se renouvellera pas.
Seul dans cette vie ? Même si la société, les amis, la famille ou l’amour de sa vie peuvent constituer des terreaux de bien-être, des cercles de sérénité ou des pôles de bonheur, le chemin de vie ne peut être décidé et défriché que par soi-même,
Le rapprochement de ces deux évidences ne peut qu’inciter – ne devrait qu’inciter – à profiter de la vie, la prendre à bras le corps, sans rêver qu’elle soit autre chose d’inatteignable, sans attendre d’aide qui ne soit propulsée de l’intérieur de soi.
La vie d’un humain pourrait être à l’image de l’unique grande croisière d’un skipper sur son voilier. En solitaire ou entouré d’un équipage, il est le seul responsable de sa navigation, de sa sécurité (mais aussi de celle de ses équipiers, à l’image inversée de la personne soucieuse de ses compagnons de vie). C’est la croisière qu’il lui est donné de vivre, qu’il doit réussir et cette réussite ne dépend que de lui.