Ruban noir sur ruban bleu, Dans la baie de La Turballe. |
Ruban noir Tandis que Scipio se refaisait une beauté, la semaine dernière, j'ai pu apercevoir un grand brûlot du côté de la criée de La Turballe. Il produisait une épaisse fumée noire, digne des feux de vieux pneus allumés par certains grévistes quand ils veulent montrer le sérieux de leurs revendications. Je n'ai pas vu de manif. Sans doute brûlait-on des vieilles caisses ? de vieux cordages ou vieux filets ? Je ne sais pas. Je crois savoir par contre que tout ce qu'on peut brûler de façon sauvage n'est pas sans effet sur l'environnement : production de particules de carbone, d'acides, de PCB, de dioxines, toutes choses dont on parle régulièrement dans nos journaux. A une époque où les collectivités sont invitées à se regrouper pour construire et faire fonctionner des incinérateurs "propres", je me suis étonnée que ces feux aient pu être ordonnés. Les touristes du mois d'août, amateurs de rubans bleus, villes fleuries, et autres labels, ont dû s'étonner également de cette tache sur le bleu de la baie. Haut de page Accueil |
Vache à gaz Le méthane contribue à l'effet de serre qui peut modifier l'équilibre thermique de notre planète, et à la destruction de la couche d'ozone qui nous protège un peu des rayons ultraviolets du Soleil. J'ai lu ou entendu quelque part que la plus grande production de ce méthane n'était pas directement le fait de l'homme, mais le fait de la nature qui vit et meurt en produisant des déchets. Il me semble par exemple qu'une vache produit quotidiennement 35 litres de ce gaz "destructeur" qui est aussi une source d'énergie importante pour nos industries, notre chauffage et nos cuisines. Dis-moi, ne pourrait-on pas récupérer ce méthane naturellement perdu ? On y pense, on y pense, Mamie. Je crois que certains centres de traitement des déchets organiques sont équipés pour recueillir les gaz produits par la décomposition de ces déchets. Les investissements doivent être importants et les rendements peu élevés : la généralisation du procédé ne semble pas pour demain. Quant à récupérer la production de la vache à sa source ... Haut de page Accueil |
Usines à gaz, nous ? Non, mais ... |
Greenpeace empire J'ai vu à la télé les contestations de Greenpeace à l'occasion du départ par bateau du plutonium produit par le retraitement des déchets des centrales nucléaires japonaises. J'ai entendu un militant de Greenpeace affirmer que ce transport est très dangereux, à cause des risques d'accident, de naufrage, de piratage. Il a d'ailleurs fait remarquer que les nombreuses forces de police nécessaires à la protection du convoi montrent bien sa dangerosité ... ;-). Mais j'ai aussi entendu un ingénieur énumérer les précautions prises pour confiner les produits radioactifs et affirmer la totale innocuité du chargement. Dis-moi : dangereux ou pas dangereux ? Mais dangereux, Mamie, trrrès dangereux ! Potentiellement. Le plutonium peut être coulé par le missile d'un richissime fanatique antinucléaire. Il peut être détourné par les services spéciaux d'une nation en mal de bombe atomique. Il peut, il peut ... Encore faudra-t-il dans le cas du naufrage que les conteneurs, les fûts, les capsules et l'enrobage se corrodent au fond de l'océan pour que s'y produisent une radioactivité dont la non-dilution exceptionnelle augmentera la radioactivité naturelle de façon significative. Encore faudra-t-il dans le cas du piratage que la nation-pirate puisse construire sa bombe et l'utilise. Je ne suis pas pro-nucléaire, Mamie. J'espère qu'on pourra se passer un jour de cette d'énergie, sous sa forme actuelle. Mais les propos outranciers et mensongers de tous bords, en ce domaine, utilisent nos ignorances et nous manipulent. Haut de page Accueil |
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Quel tigre dans le moteur ? Il va falloir que je change ma vieille voiture. J'aimerais me conduire en citoyenne du monde et acheter un voiture neuve plutôt écolo. Mais je ne sais pas vers quel moteur me tourner. Vers les diesels qui ne produisent pas de vapeurs destructrices de la couche d'ozone ou encore de produits benzéniques induisant des cancers ? Vers les essences qui ne rejettent pas de particules de carbone, pollueurs visuels, asthmatigènes et peut-être cancérigènes ? Vers le GPL qui ne produit rien de tout ça, mais quand même des oxydes d'azote et donc, indirectement, de l'ozone (la mal placée) ? Vers le moteur électrique qui est propre si on oublie comment on a fabriqué l'électricité qui recharge les batteries et si on a bien pensé le recyclage des métaux lourds qui les constituent pour le moment, ces batteries ? Dis-moi, quel tigre mettrais-tu dans ton moteur ? Je ne sais pas trop, Mamie. L'énergie apparemment la moins polluante a les performances les plus limitées en confort (chauffage ?), autonomie (100 km ?), vitesse (120 km/h ?) ... Le gaz n'est pas encore disponible partout et pose des problèmes de sécurité puisque des tunnels et des parkings lui sont interdits. L'automobile écolo n'est pas pour demain. Pour après-demain, peut-être ... Haut de page Accueil |
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Des paupières aux oreilles Chacun est une gêne pour son voisin, à un moment ou à un autre. Parce que les oreilles n'ont pas de paupières, les brrruits que nous prrrroduisons contribuent pour une part importante aux gênes ordinaires et inévitables de la vie courante et peuvent constituer des obstacles au sommeil ou au repos. Inévitables sans doute mais vraisemblablement atténuables si nous en avons conscience. Il est souvent possible de mettre une sourdine aux tondeuses du dimanche après-midi, aux lave-linge nocturnes, aux cyclomoteurs pétaradants, aux portes qui grincent ou claquent, aux appels criards ,... C'est une attention de chaque instant, un état d'esprit permanent, une mise en application quotidienne du respect que chacun doit à chacun. J'aimerais que, demain ... Haut de page Accueil |
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Coca lourd Coca-Cola refuse de dire au consommateur ce qu'il lui vend. Et le consommateur achète ! Coca-Cola dit que son breuvage est bon pour la santé et que ça suffit. Au vu de son chiffre d'affaire, ça suffit réellement. Pourtant Coca-Cola a fabriqué de la boisson toxique. Il a dit que du produit toxique avait traversé l'alu des canettes. Il a encore dit que le gaz carbonique qu'on lui avait fourni pour gazéifier sa mystérieuse mixture était du mauvais gaz carbonique. Dis-moi, comment tout ça est-il possible ? L'image de l'Amérique explique sans doute un peu la confiance aveugle des consommateurs. Sa toute-puissance peut expliquer la non ingérence des organismes de contrôle. Mais cette image et cette toute puissance pourraient bien être mise à mal par l'arrivée de l'inadmissible : une fabrication défectueuse agrémentée de mensonges. Il parait difficile d'une part (mais non rigoureusement impossible, d'accord) à des produits chimiques extérieurs de contaminer l'intérieur d'une canette en alu (et acier ?) traité. D'autre part, je ne connais pas deux variétés de dioxyde de carbone, la bonne et la mauvaise. C'en est ou ça n'en est pas ! Cette dernière hypothèse de Coca-Cola me donne la désagréable impression d'être pris pour un con-sommateur. Haut de page Accueil |