Mamie m'a dit ...





Le prix de l'heure d'hélico
Ne compte pas devant
L'émerveillement de nos élus ...

(photo Ouest-France)
Médias roses

Un pétrolier se brise dans la tempête au large du Finistère : au large ? (dis, maman, c'est loin, le large ?), y'a pas'l'feu.

Les deux moitiés coulent par 120 mètres de fond : ce type d'hydrocarbure est tellement lourd qu'il n'est pas près de reparaître en surface !

Y'a quand même du pétrole en surface : no problème, on va le pomper.

Le vent ramène la nappe gluante vers la côte : don't panic, les vents vont tourner dans le bon sens.

Les pompes sont inefficaces pour ce "brut" décidément trop épais : qu'importe, on va sortir les pompes ad hoc.

Des oiseaux mazoutés sont recueillis sur les plages de La Turballe (et d'ailleurs ?) : d'accord, mais le poisson (turballais) est dans l'eau, loin sous le pétrole.

Et puis, bonnes gens, rassurez-vous, d'après Météo-France qui ne se risque pas habituellement aux prévisions à aussi longue échéance, les vents devraient retarder l'accès de nos rivages à la nappe polluante au moins pendant 10 jours.

Après ?
Réjouissez-vous, bonnes gens !
Joyeux Noël !
Bonne année !


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Noël noir

Je n'ai pas vu les oiseaux mazoutés trouvés sur les plages de La Turballe.

Ça vaut mieux.
C'est pas bon pour le moral ces images-là, à la veille de Noël, des fêtes de fin d'année, de siècle, de millénaire, de tout.

Et puis on a déjà vu, depuis longtemps.
On sait ce que c'est.

Et des oiseaux, y'en a quand même toujours, parfois même de trop.

Faut relativiser aussi, comparer aux millions d'Africains englués dans le sida, aux milliers de Caucasiens terrés dans la boue, aux milliers de femmes, d'enfants, d'hommes ...

Quelques oiseaux sur la plage de La Turballe ... quelques points noirs pour rappeler les immenses taches qui engluent la Planète ?


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Usines à gaz, nous ?
Non, mais ...
Econo-quoi ?

Deux conflits économie-écologie ont été à l'ordre du jour cette semaine.

Les Américains viennent de détruire chez eux un barrage hydroélectrique pour recréer la nature écrasée sous le béton et l'eau "artificielle" alors que les Chinois construisent le plus grand barrage de tous les temps pour satisfaire leur consommation électrique future.

Les instances européennes (elles font parler beaucoup d'elles par les temps qui courent, sans doute pour faire oublier le rapport récent dénonçant les nombreuses gabegies), les instances européennes, donc, viennent de montrer la France du doigt pour avoir laissé les agriculteurs assécher et mettre en culture le marais poitevin, diminuant ainsi l'espace vital des oiseaux migrateurs.

Ecologie contre Economie ?

L'arbitrage n'est pas simple.
Je souhaite seulement qu'aujourd'hui comme demain, l'homme soit préféré à l'oiseau, et l'oiseau préféré à l'argent.


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Demain ?

C'est le siècle de la communication : les nouvelles vont vite.
Les bonnes et les mauvaises.
Les vraies et les fausses.

Et l'ensemble contribue à une vision bien incertaine du monde et de son avenir.
Trop vaste, trop mobile, trop floue.

Quel environnement imaginer pour nos enfants et petits enfants à partir des informations scientifiques tantôt alarmistes, tantôt enthousiastes ?
Dans quelle humanité vivront-ils, globalement solidaire ou localement fanatique ?

La nature humaine change si peu qu'elle peut leur faire vivre le pire et le meilleur, sans prévision possible du lieu ni du moment.
A moins que ...peut-être, une crise de conscience mondiale pour une prise de confiance dans ce même monde ?


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Ruban noir sur ruban bleu,
Dans la baie de La Turballe.
Vivent les pots

J'ai entendu ... j'entends trop !
Je suis obsédée par le bruit.
Le bruit est partout.
Pas le son, mélodieux, harmonique.
Non le bruit, brouillis, brouhaha.

Le sifflement de l'ordinateur, le ronflement de la cafetière, du micro-onde, les rythmes chaotiques du lave-linge, du lave-vaisselle, les longs soupirs et ronronnements du frigo, tous ces appareils qui nous facilitent la vie mais nous encombrent les oreilles.

Nous ? Mais peut-être suis-je la seule ?

Sinon, pourquoi les fabricants ne construisent-ils pas des appareils silencieux ?
Pourquoi supporte-t-on voitures radio-hurlantes et cyclomoteurs pétaradants dans nos villes, les tondeuses ou tronçonneuses du week-end dans nos paisibles campagnes, les scooters de mer et autres engins de glisse nerveuse et motorisée autour de nos voiliers.

Des appareils existent, qui filtrent les bruits : dès que j'ai "un peu" de sous ...


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