Un bijoutier vient d’être tué dans son échoppe. Apparemment, les malfrats n’étaient que des petites frappes, trop inexpérimentées pour adapter leurs menaces, trop peureuses pour maîtriser une artillerie trop lourde pour des épaules trop frêles.
Un homme est mort. Des sommes considérables seront englouties en recherche, procès, prison. Un coût global, humain et financier, aurait été évité par une bête formation du truand de base. Alors que les agences de formation se multiplient pour répondre à la crise, préparer les reconversions ou occuper les chômeurs, rien n’est fait pour accompagner ceux qui optent pour le grand saut hors la loi.
Et, puisque la délinquance semble commencer de plus en plus tôt, pourquoi ne pas mettre au programme du collège des cours de banditisme optionnels, avec stage dans le milieu et obligation d’en rapporter son premier couteau, puis son premier revolver, et jusqu’à sa première kalachnikov, comme d’autres rapportent leur premier flocon, premier ourson, premier galop, ... Oui ?