Bien sûr que je suis pour une France forte, respectée et respectueuse, de l’extérieur et de l’intérieur. Pour une France libre aussi, où on se sent bien, bien chez soi, bien dans sa peau, son être et ses actions. Pour une France solidaire également puisque chacun ne peut être libre et se sentir fort qu’avec les autres et pour que chacun de ces autres puisse contribuer à cette force et participer à cette liberté.
Bien sûr que je suis pour une France verte et propre, écologique et saine, jouant sa partition dans le concert européen de sauvegarde de la planète et de ses habitants. Pour que la France change, maintenant et continûment, pour s’adapter, remédier, s’améliorer toujours et encore dans un monde vivant et évoluant sans cesse.
Bien sûr que je souhaite prendre ma part de pouvoir dans une France qui ne serait pas étranglée par la City et Wall Street, où nos vies vaudraient plus que les profits des capitalistes, où la lutte des classes n’aurait plus lieu d’être, les classes productrices s’étant fondues elles-mêmes dans les classes possédantes.
Bien sûr que j’ai l’intention de dire oui à la France en déposant mon bulletin dans l’urne, oui aux bonnes décisions, bonnes idées, bonnes intentions, bonnes utopies que j’ai pu trouver dans le programme de chacun des candidats.
Mais comment faire ? L’épaisseur de dix bulletins ne passera jamais la gueule de l’urne ! Dieu que je les aimerais assez libres et forts pour dire eux aussi oui à la France et travailler tous ensemble à notre bien (ou notre moins-mal) ...