Je me croyais addict à l’Internet.
Quotidiennement et continûment, je me baigne dans la presse en ligne, je surveille mes courriels, les messages de mes « amis », les tweets de mes « followings », le présence de mes correspondants skypeurs. Régulièrement j’entretiens les différents espaces webs dont je m’occupe, les miens propres et ceux que l’on m’a confiés faute d’amateurs pour la charge et le service.
Et puis voilà que je viens de passer dix jours sans.
Pas l’ombre d’une connection à l’Internet sur les terrains de camping rencontrés : ou bien ils n’en disposaient pas, ou bien leurs installations - même payantes – ne fonctionnaient pas ou fonctionnaient mal.
Plus d’infos, plus de contatcs.
Je ne sais pas si les bourses continuent de plonger (mais je m’en doute), si la cote de Sarkozy continue de grimper (mais je m’en moque), si mes amis pensent toujours à moi (mais je leur fais confiance). Je ne peux plus alimenter mes sites (mais l’hiver sera long), ni ceux dont j’ai la charge (mais cela incitera peut-être les responsables à trouver des remplaçants).
Tout va bien, donc.
Ce n’est pas parce qu’on a des gènes de geek qu’on est condamné à sombrer dans l’addiction. Ce Qu’il Fallait Démontrer.