Je ne sais pas et je ne saurai jamais, mais j’imagine que si j’étais une femme je serais très vexée d’être mise au rang d’une sardine, d’une vache, d’une émission toxique, d’une population à risque, enfin de toutes ces choses qui posent tant de problèmes à l’humanité à cause de leur raréfaction ou au contraire de leur surabondance.
Au nom de l’égalité supposée des sexes, notre gouvernement vient en effet de décréter un quota de femmes dans la "haute fonction publique". La faible représentation des femmes dans ce microcosme hautement décisionnel et rémunérateur est effectivement une anomalie dans le paysage sociétal et une injustice faite aux femmes. Elle est surtout un problème en ce qu’elle signifie que notre pays n’est pas administré pas les meilleurs, trop de meilleures étant absentes.
Plutôt que d’imposer un quota pouvant laisser penser que, telles les sardines une fois dans la boite, chaque élément est interchangeable, pourquoi ne pas imposer précisément le recrutement des meilleur(e)s pour le poste prévu ou vacant ? Avec contrôles du CRS - le Comité du Recrutement Sélectif - et sanctions adaptées du genre révocation du sélectionneur qui n’aurait alors pas été le ou la meilleur(e) pour faire le job.
La loi ne mentionnerait bien sûr pas les femmes, ce qui serait sexiste, ni aucune des catégories soumises à quotas comme les handicapés, les vieux, les immigrés ou les sortis de taule. Il s’agirait simplement de recruter le meilleur, fût-elle une vieille handicapée maghrébine fraîchement libérée ...