- Zemmour, Éric :
"La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait"
- Louis Schweitzer, ancien président de la HALDE :
"À qualification égale, les candidats du sud de la Méditerranée ont quatre à cinq fois moins de chances d’obtenir un emploi qu’un candidat d’origine française "et neuf fois moins de chances d’obtenir un logement".
- Le procureur :
"La discrimination n’est pas un droit, c’est un délit"
- Zemmour, Éric :
"On choisit ses employés, ses amis, ses amours… La vie humaine est une machine à discriminer".
- Un avocat de SOS-Racisme :
"Chez M. Zemmour, les monstruosités sont toujours des évidences"
- Zemmour, Éric :
"Quand on décrit la réalité, on est criminalisé"
L’un des effets de l’affaire Zemmour est d’inciter à la prise de position des citoyens ainsi qu’à l’affichage des postures des grandes enseignes idéologico-politiques. Que ce débat se fasse autour d’un tribunal me semble une anomalie capable de susciter d’autres prises de positions ou de postures : pourquoi notre société a-t-elle besoin d’un tribunal pour juger de ce qui est discutable et de ce qui ne l’est pas ? pourquoi un citoyen - jugé responsable et désigné électeur par ailleurs - est-il estimé incapable de faire lui-même la part des choses et des idées ? quelles sont les déficiences de l’enseignement-formateur, les tares des médias-informateurs qui obligent à reporter au-dessus des citoyens des débats qui devraient avoir lieu dans leurs têtes ?
Si les grosses têtes pondeuses de sujets de philo pour le bac sont en mal de matière première, ils peuvent puiser quelques idées dans cette "affaire Zemmour", dans chacun de ses "pourquoi", chacune des petites phrases de ses acteurs et intervenants ... Oui ?