"Il y a deux sortes de temps, il y a le temps qui attend et le temps qui espère" chantait Brel. On peut donc attendre au port que le soleil se lève, on peut aussi espérer qu’il finira bien par se lever ...
Vent de Nordet 4 Beaufort, grand-voile arisée et génois lourd, cap au 280 à plus de 5-6 noeuds, régulateur d’allure à la barre, ça pousse !
Cap à l’Ouest, soleil dans le dos, ombre chinoise du skipper au chapeau made in Canada sur la cloison du carré, ça baigne ...
Magie des rencontres qu’on se plaît à croire volontaires, salut les filles ! Photo, photo, vite, zut, trop haut, trop bas, trop flou, ça bouge !
"Une île entre le ciel et l’eau ..." , non pas sans hommes ni bateaux mais un peu flottante dans la fraîcheur d’avril. Une île à virer : Grands Cardinaux ceinturés de rouge, port d’Argol déserté par ces vents d’est inconfortables, passage des Sœurs aux grands cailloux noirs bien émergés par cette marée basse de 105, port de la Croix tout là-bas dans le Nord.
Et puis c’est pas l’tout, il faut bien faire "route terre" : au près, dans le clapot et la bise toujours aussi fraîche, sous le soleil maintenant franchement rigolard au-dessus de notre malheureuse "couche d’ozone".
Kenavo Hoëdic ! Les terriens nous attendent ...