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Pilleur

lundi 18 février 2013, par jacky hérigault

Si le meilleur du mauvais est bien le pire, le best-of d’une mauvaise réalisation est un worse-of, non ? Avoir la chance de pouvoir éviter les feuilletons jugés médiocres permet d’apprécier la justesse du choix lors de la programmation du "best-of" de la série. "Ouah que c’est nul !". Tous les goûts pouvant se rencontrer dans la nature et le respect de la liberté de juger étant intangible, je me garderai bien de citer des émissions, chacun pouvant trouver son exemple dans la liste des émissions les plus regardées ...

Il me semble d’ailleurs que l’utilité des best-of se réduit à ça : convaincre ceux qui n’ont pas vu qu’ils ont eu raison parce que c’était trop nul ou qu’ils ont eu tort parce que c’était trop bien, les spectateurs réguliers pouvant trouver les rediffusions inutiles voire déplaisantes.

Best-of et worse-of sembleraient plus adaptés aux choses de la vie ordinaire qui s’inscrivent dans la durée micro-datée et ne se jouent réellement qu’une fois, la loupe mise au-dessus du puzzle des évènements et des polémiques passés étant supposée distinguer plus aisément le pire du meilleur, même si la loupe déforme l’image en fonction de celui qui la tient. Ainsi en est-il des résumés de carrière de personnages publics lorsqu’ils sont à un tournant de la dite carrière, tel le pape actuellement. Ainsi n’est-il pas du commun des mortels ne se retourner sur le passé que pour se souvenir du meilleur en tentant d’oublier le pire. Un petit best-of perso, c’est bien le meilleur pour le moral ! [1]

Notes

[1] Pilleur, entre pire et meilleur, of course !

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