Courir après le repos est épuisant. On y laisse son argent, son énergie et parfois sa santé.
C’est ce que me donnent à penser les images de l’été avec les départs hebdomadaires bouchonneux, les expositions forcenées au soleil de la plage, les têtes ronchonneuses et les humeurs bilieuses sous les parapluies,...
Le bilan moyen des vacances existe-t-il quelque part ? Pas sûr que le solde soit vraiment globalement positif et que l’image du malheureux qui ne peut pas partir en vacances ne doive pas se substituer un jour à celle du sage qui refuse de suivre le flux présentement commun.
Sage pour lui, sage aussi pour la planète puisque les vacances la consomment un peu plus vite. Le carburant, les infrastructures, l’ensemble de la pollution obligée pour le déroulement des vacances mais aussi pour le gain de l’argent qui y est dépensé. Peut-être un jour faudra-t-il ajouter la mauvaise conscience au débit de la "course au repos" ...
J’exagère bien sûr. Ce ne sont que des idées suggérées par les images de cet été ... Bonnes vacances !