Le grand âge approchant, le commun des mortels voit moins bien. Certains disent que les choses sont ainsi bien faites puisque ce défaut lui permet de gommer les rides de ceux et celles qui veulent bien vieillir avec lui. D’autres disent que seule la perception de la surface des choses est ainsi détériorée et que d’autres sens peuvent prendre le relais, et de meilleure façon : ouïe, toucher, odeur ...
Pourtant le commun des mortels - toujours lui - tente de conserver sa vision originelle par l’adjonction de lunettes à sa physionomie. Sans souci d’un qu’en dira-t-on hypothétique (il vieillit, ça lui fait une drôle de tête ...). Certains en portent même juste pour paraître autre ou pour s’abriter le fond de l’œil des regards inquisiteurs. Bref, le port des lunettes n’est pas lié à une infirmité, ou du moins cette infirmité est-elle largement admise.
Rien de tel en ce qui concerne une autre déficience également liée à l’avancement de l’âge : la "mal-entendance". Non pas la surdité mais la gêne croissante de la compréhension des bruits et surtout des voix. Ici, les appareils correcteurs se doivent d’être discrets sinon invisibles. La miniaturisation est souhaitée, même au détriment du porte-monnaie et des performances d’amplification.
Et si on portait des Audika comme on porte des Ray-Ban ? La coquetterie et l’indispensable associés ? Non pas l’appareillage auditif intégré à l’appareillage de vue comme ça se fait déjà il me semble. Trop facile et trop lâche puisqu’il s’agit encore de dissimulation. Mais l’appareillage porté ostensiblement pour lui-même, disaïgné en boucles d’oreilles, en pinces à cheveux, en tours de cou ou en tours d’oreille stylisés ...
Créateurs, à vos crayons ! Les mal-entendants vous attendent ...