Je viens de passer en quelques jours du Pays basque aux Pays-Bas, de ce coin un peu haut en bas de la carte fin septembre à ce point un peu bas en haut de la carte début octobre. Quel dé-paysement, les amis ! De quoi vous choquer les neurones, vous chairdepouler l’épiderme ...
Les gifles de la brise du Nord à 10°C ont rangé très rapidement les caresses de la bise du Sud à 28°C dans le tiroir du passé nostalgique. La pluie des rues me fait désormais courir aux abris quand l’eau de la plage m’en faisait sortir. Mon petit vélo avance ici d’un coup de pédales (trop) facile alors qu’il en fallait beaucoup d’énergiques pour parcourir les vallons de là-bas. Rien à voir maintenant que le ciel et ses nuages quand je lève le regard, pas de sommets proches et verdoyants ou lointains et bleutés horizon ...
Bref, deux mondes géographiquement et météorologiquement bien différents. Mais bon il ne faut pas exagérer quand même. D’abord parce que débarquer du jour au lendemain chez les Inuits doit provoquer un choc d’une tout [1] autre grandeur. Et puis parce qu’en passant du Pays basque aux Pays-Bas, j’ai conservé quelques repères basiques, comme celui de ne pas comprendre mes voisins de bar quand ils discutent entre eux ...