Jean-Marie me fait rire. Je ne l’aime pas pourtant pas beaucoup. Trop grossier, trop souvent ordurier. La vulgarité est sa marque de fabrique. Dommage pour moi et tant mieux pour ceux qui peuvent en profiter.
Mais Jean-Marie me donne parfois envie de pleurer quand son propos n’est plus de me faire rire. Quand il donne publiquement son avis quasi papal sur les choses de la vie, publiques et privées, politiques et religieuses, domestiques et universelles. Que dis-je, "donner" ? Gueuler serait plus propre, imposer plus convenable en l’espèce.
Il me fait penser alors à un autre Jean-Marie, beaucoup moins drôle, mais tout aussi gesticulatoire et impérieux. Le succès politique de celui-ci n’est pas à la hauteur du succès médiatique de celui-là. Sans doute parce qu’il n’a pas intégré que c’est bien le rire qui est le propre de l’homme et non pas l’ironie. Médiatico-politique ou politico-médiatique ? Le plus dangereux des deux n’est peut-être pas celui qu’on croit ...