Je me sens comme un handicapé [1]. Je suis handicapé : j’ai le nez bouché. Un gros rhube ma bonne dame, je ne fais pas la bise aujourd’hui. Je ne serre pas les mains non plus : le contact avec mon prochain m’est sensément interdit. Comme un pestiféré. Et là, je la ressens bien cette mise à l’écart dont on dit les handicapés victimes. Il nous faut intégrer le handicap dans la société qu’ils disent ! Je voudrais bien les y voir avec un nez tout emmorvé ...
Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos. Mon état ne fait qu’accompagner les deux évènements marquants de cette semaine : l’arrivée du printemps météorologique et ma quatrième promotion grand-parentale. Plus qu’accompagner : illustrer ! Point de printemps sans remise au placard des grosses laines devenues trop chaudes, sans transpirations soudaines trop vite refroidies dans l’atmosphère à nouveau chargée d’humidité ... Et bonjour le gros rhume. Bienvenue même si on ajoute justement le nombre de printemps affiché par le pépé !
Je ne crois bien sûr pas un mot de mes bêtises. Les rhumes s’attrapent en toute saison, non ? Et les vieilles carcasses ne me semblent pas leurs cibles privilégiées, si ? Qu’importe ! Vive le printemps, longue vie à Felyn et au diable les rhumes !