Il paraît que c’est un problème posé à un certificat d’études primaires en 1928 :
J’ai trois fois l’âge que vous aviez quand j’avais l’âge que vous avez. Quand vous aurez l’âge que j’ai, ensemble nous aurons 98 ans. Quels sont nos âges respectifs ?
Perso, je suis absolument incapable d’utiliser ma pauvre arithmétique pour répondre à la question. Bien trop compliqué pour les petits neurones qui me restent ! Je dois aligner les x et les y, incorporer les t et les t’, organiser quelques ensembles autour du signe égal, malaxer, substituer progressivement ... Le chiffre magique apparaît alors comme jadis la photo au fond de la cuve ou bien le numéro généralement perdant sous l’ongle gratteur.
Suis-je normal, docteur ? À en croire le prof retraité qui posait ce problème à ses étudiants pour leur rabattre le caquet en début d’année, seuls 1% résolvait arithmétiquement, 80% algébriquement , le reste séchant lamentablement. Ça me rassure un peu ...
Mais quand même, j’aimerais connaître le pourcentage des candidats au certif’ de 1928 capables de résoudre ce qui resterait sans doute une énigme à la majorité de nos concitoyens si on la leur soumettait [
1]. Peut-être n’était-ce qu’une question subsidiaire destinée à repérer les génies dont il conviendrait de faire fructifier les possibilités ou les surdoués qu’il serait nécessaire d’assister psychologiquement . Non ?