lundi 6 août 2007

Aux associés absents

Le cas est récurrent et donc très courant : un responsable bénévole d’association prenant sa tâche trop à coeur et s’appropriant l’association jusqu’à lui faire perdre le caractère associatif.

Si le président d’un club de photo est le principal contributeur aux différentes expositions et le seul juge des clichés adressés aux différents concours, le développement est compromis et le manque de volontaires en est le révélateur.

Quand le chef de choeur perfectionniste se fait moins cordial devant les lacunes de ses choristes et leur impose des chants au-dessus de leurs compétences, l’adhésion du groupe et la nécessaire symbiose des voix peuvent fléchir.

Clubs de tennis, de yoga, de randonnée, d’informatique ... l’important est sans doute de ne pas oublier que le but de l’association est l’intérêt des associés pour l’objet de l’association, et non cet objet lui-même. Qu’importe si les cyclistes ne peuvent assurer que leurs cinquante kilomètres hebdomadaires, si les choristes ne chantent pas toujours très juste, si les pages web des amateurs ne sont pas très professionnelles, pourvu que les acteurs agissent en amateurs, en personnes qui aiment, qui font au mieux et qui souhaitent progresser. À leur rythme.