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Les dernières humeurs

. 10 août- Îles sœurs
. 3 août- Longueurs du temps
. 27 juillet- Sous contrôle
. 20 juillet- Port cochon
. 13 juillet- Le port
. 6 juillet- Attaque cérébrale
. 29 juin- 150 ans
. 22 juin- Feuilles de liaison
. 15 juin- Quoi d'neuf ?
. 8 juin- Bricolage
. 1er juin- Les petits plus
. 25 mai- Démopublique
. 18 mai- Parano
. 11 mai- Des stats
. 4 mai- Expliquez !
. 27 avril- Convaincre
. 20 avril- L'eus-tu cru ?
. 13 avril- L'esprit libre
. 6 avril- Questions de bac
. 30 mars- Génér'Hic
. 23 mars- Il y aura ...
. 16 mars- Fessée effacée ?
. 9 mars- Fatale méprise
. 2 mars- Humeur de Hummer
. 23 février- Rafale de mots
. 16 février- La machine humaine
. 9 février- Lire et compter
. 2 février- Nonagénaire
. 26 janvier- La coupe était vide
. 19 janvier- Vous êtes Charlie?
. 12 janvier- Je voeux !
. 5 janvier- Bonne Année

Les temps sont difficiles pour les sites dits "collaboratifs" qui doivent laisser quelques portes ouvertes ou possibles à ouvrir pour fonctionner : les petits plaisantins mal intentionnés se font un plaisir de les ouvrir ou de les enfoncer.

Après 15 ans d'usage de cette forme pas vraiment justifiée dans son cas, mamimadi revient à la bonne vieille interface classique.

Bonnes lectures !


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l'humeur hebdomadaire

17 août- Parisien !

      Parisien ! C'est la deuxième fois qu'on me balance cette injure redoutable, bien capable de laisser s'envoler quelques noms d'oiseaux mal famés de mon cerveau ainsi amoindri. Parisien ! Moi qui suis Turballais pur jus, demi-breton de pure race de par mon ascendance morbihannaise ...

     Sans doute faudrait-il poursuivre en justice pour incitation à la haine du Parisien émigré estival ? Les Parisiens savent-ils que leur qualité d'habitants de la Capitale est utlisée pour tenter de ridiculiser autrui lors de conflits verbaux ? Sans doute, sans doute ... eux-mêmes utilisent peut-être la dite insulte définitivement classée comme insulte et seulement comme insulte, de la même façon qu'énormément de cons traitent de cons les désorganisateurs de leurs petite vie.

     C'est donc la deuxième fois. C'est bien peu au vu d'un déjà long parcours parsemé de confrontations de tout ordre, non ? Le plus curieux est que les circonstances en ont été absolument identiques à près de dix ans d'intervalle.

     En mer, les règles de navigation sont évidemment précises : lorsque deux bateaux suivent une route de collision, aucun des deux "n'a la priorité" comme cela serait le cas pour deux automobiles, mais l'un deux "doit s'écarter de la route de l'autre". Par exemple, le voilier qui se trouve bâbord amure doit d'écarter de celui pour qui le vent vient de tribord et si les deux voiliers naviguent sous la même amure, le navire au vent de l'autre doit s'écarter de celui qui est donc sous son vent. Pour voir :

Règle de voileRègle de voile
Images volées à : permis.bateau.mer.free.fr/

     Lorsque mon petit bateau se trouve tribord amure, au près serré, et qu'il y a donc très peu de risque qu'il soit au vent d'un autre voilier éventuellement tribord amure, je m'attends à ce que la plupart des bateaux rencontrés se déroutent pour le laisser passer. La veille reste bien sûr obligatoire, les embarcations ancrées, les navires en pêche, et tous les objets présents sur l'eau et non maîtres de leur manoeuvre nécessitant malgré tout un déroutement. En prévision également des quelques plaisanciers douteux susceptibles d'ignorer ces élémentaires règles de barre ...

     C'est la configuration correspondant à l'image de droite qui m'a valu dans les deux cas la volée de parisien vert qui fait l'objet de ce billet. La première fois, je me suis dérouté pour éviter de peu le flanc arrière bâbord du voilier goujat ; silencieusement, j'ai écarté les bras en signe d'incompréhension ; un énorme "Parisien !" m'a été alors retourné, me sortant de mes gonds et de mon silence ! La seconde est du même ordre à ceci près que c'est le flanc arrière tribord de mon petit bateau qui s'est trouvé à moins d'un mètre du voilier assaillant et que l'injure "Parisien !" est sortie avant même que j'aie eu le temps de faire part de mon étonnement.

     ParisienDe deux choses l'une : ou bien les deux barreurs (je m'en voudrais de les qualifier de "marins") connaissaient les règles et y sont allés au bluff, persuadés que je me dérouterais pour éviter d'aller à la casse, ou bien ils étaient réellement persuadés d'avoir la priorité, venant sur ma droite, comme cela aurait été le cas sur un banal carrefour paré de la croix de saint-andré. Je veux croire à cette deuxième hypothèse, préférant la bêtise à la méchanceté, même si les deux peuvent mener aux mêmes catastrophes.

Lutin