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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

2 mars - Municipales

      Deux listes vont être soumises au suffrage des Turballais lors des prochaines élections municipales. Comme tout bon citoyen devrait le faire pour chaque scrutin, j'ai prévu de m'informer, davantage en parcourant la liste des personnes constituant les équipes qu'en lisant des programmes hameçonneurs toujours à prendre avec des pincettes neuronales. Ce que sont (ou semblent être, du moins) les candidats plus que ce qu'ils disent vouloir faire...

      Las ! Sur la première profession proposée à ma réflexion, seule la tête de liste m'est un peu connue. Quatre ou cinq autres noms, pas plus, me disent que leurs porteurs doivent être du coin. Comment se fait-il que tant de gens potentiellement importants pour moi me soient inconnus ? Suis-je vraiment turballais ?

      Hypothèses...

  • C'est la faute au grand remplacement. La Turballe a changé, mon bon monsieur, la station balnéaire s'est criblée de résidences secondaires d'actifs devenues résidences principales de retraités, réduisant la proportion des Turballais "de souche".

      Onze retraités sont inscrits sur cette première liste, soit 40%, quasi un sur deux si on ne craint pas d'exagérer un chouïa. Pas tous venus d'ailleurs, c'est bien sûr, mais, compte tenu de ceux qui sont sur le seuil de leur grande libération, on ne doit pas être loin du compte. Ces envahisseurs peuvent être installés sur la commune depuis des décennies, n'avoir jamais eu à faire avec eux me les laisse inconnus...

  • Je connais réellement peu de mes concitoyens. Parce que pas trop addict des associations, mon caractère m'orientant naturellement vers la discrétion et les activités en autonomie, m'épargnant la pratique des groupes lorsqu'ils ne sont pas indispensables à la satisfaction de mes goûts ou de mes besoins. Parce qu'aussi, pour ne pas arranger les choses, mon travail par obligation ou mes loisirs par choix m'ont amené et m'amènent encore à fréquenter davantage les groupes hors de ma ville.

      Peu de gens, ça fait combien ? Décompte difficile, le degré de connaissance intervenant largement dans l'évaluation, n'est-ce pas ? Quelques "nés natifs" de ma génération, comme moi, quelques commerçants, quelques voisins, beaucoup d'autres quand même, approchés à diverses occasions sur quelque sept décennies. Cent personnes ? Deux cents plus vraisemblablement ? Si le bottin existait encore, je pense que j'aurais entrepris d'y cocher les noms connus...

  • Les gens que je connais ne sont pas candidats. Dédé le bourru ou P'tit-Jean le bien nommé ne sont pas sur les listes. Ni mon boucher ou mon pâtissier. Ni mon voisin de gauche, mon voisin de port, un·e collègue de la danse, une relation de la chorale, un·e ancien·ne élève, un·e ancien·ne cliente,...

      Rares sont les commerçants embarqués dans les équipées municipales dévoreuses de temps précieux et génératrices de mécontents potentiels, mais pour les autres ? La faute à pas de chance sans doute ? Si la constitution de la seconde liste est du même tonneau que celle-ci, une étude socio-nombrilistique de mon cas s'impose. Voyons...

Municipales turballaises

Lutin