Mamimadi

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lundi 12 mars 2007

www.commentonfait.fr ? Yaka !

La complexification de la société lui coûte cher. D’une part, la forêt des lois et des décrets, le maquis des règlements particuliers et des privilèges ne permettent pas de maîtriser les flux de la productivité du pays et des débordements ruineux perdurent devant, au mieux, des bras ballants, au pire, des mains dans les poches. D’autre part, si les plus forts ou les mieux armés parviennent à défricher et construire leur espace au soleil, les plus rapaces parmi ceux-là utilisent la sève des grands séquoias sociaux pour établir sur la canopée leurs immenses palais ombrifères.

Alors ? Alors, pourquoi ne pas simplifier à l’extrême, faire table rase de tous les privilèges, les parachutes dorés, les quatorzièmes mois, les tickets restaurants, les chèques vacances, les cadeaux d’entreprise, les cartes vermeils, les exonérations fiscales ou douanières, les logements ou voitures de fonction, les primes de productivité, de bonne fin, d’insalubrité, de pénibilité, les prix spéciaux sur l’électricité, les transports, les subventions, le RMI, la CMU, les bourses, ... Ne rien laisser, tout balayer.

Ça ferait beaucoup d’argent mis de côté, non ? Il serait redistribué à chaque citoyen, sans distinction d’aucune sorte, du nouveau-né au vieillard, du PDG de Loréal au licencié d’Airbus, du pilote d’Air France au pilier de bar, de Thierry Henry au tétraplégique. Ça pourrait faire combien chacun ? Sur la base du RMI actuel, c’est à dire 500 € par personne, ça nous ferait 1000 € pour un couple, 2000 € pour une famille avec deux enfants, donc un ensemble de 300 milliards d’€uros, soit trente trous de sécu, le cinquième du PIB, ou bien encore le quart de la dette publique française.

Chacun utiliserait ensuite son libre arbitre pour mettre cet argent au service d’achats de biens et de services vendus à leurs justes prix, en fonction de ses besoins, de ses goûts, de ses envies. Si les dits besoins et envies dépassent ses moyens, ou bien si, dans cette configuration, il advenait que le travail se pare des couleurs du plaisir, chacun pourrait travailler autant qu’il lui plairait ou conviendrait, les gains correspondants venant ainsi s’ajouter à toutes les sommes perçues forfaitairement et tous les autres revenus tels les revenus de placement, de jeux, et même les retraites, pour le calcul de l’impôt.

Simple, non ? Simpliste, certainement. Mais bon ... sûr que si j’avais un cheval, il s’appellerait "Topie".

Une brève au hasard :

mercredi 29 août 2007

13 à la une

Incroyable : toutes les croyances sont possibles ! Je viens d’apprendre que certains acceptent la croyance paysanne ancienne que les années comportant 13 lunes sont riches en catastrophes, ce qui pourrait expliquer la très mauvaise météo de l’été de cette année 2007, année à 13 lunes. Cette croyance-là est plutôt gentille et n’augmentera pas le niveau des catastrophes qui secouent notre monde, alors que beaucoup d’autres ...