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lundi 19 février 2007

Amoureux, naguère

Il n’en fallait pas beaucoup pour séparer les amoureux d’autrefois : le service militaire, une navigation au long cours, une guerre, une montée à la capitale, ... Ils disposaient de bien peu de moyens, ces amoureux pour garder le lien. Le courrier était de ceux-là, privilégié, attendu, espéré, écrit à la plume, soigneusement rangé. Chaque retard signifiait quelque chose, chaque rature révélait l’hésitation, chaque raccourci dévoilait un silence. Les mots devaient leur poids à leur possibilité d’absence.

Ce temps est révolu, comme le sera bientôt celui des amoureux actuels. Mais parle-t-on encore d’amoureux ? Les amours séparées s’écrivent-elles toujours ? La carte postale informatique enregistre-t-elle encore le tremblement de la plume au gré des battements du coeur ? Le courriel si volatil restera-il dans les tiroirs de l’ordinateur ?

Le temps est à l’instant et à l’éphémère. La vérité des couples est ici et maintenant et n’éprouve nul besoin de se construire sur des durées d’une autre époque. Dommage. La consultation de ces feuilles persistantes d’un passé pas trop lointain pourrait faire croire qu’un équilibre est possible entre la mortelle rigidité et la liberté suicidaire.

Qu’en pensez-vous ?

Une brève au hasard :

samedi 29 septembre 2007

Vaincu !

Les convictions, on ne peut pas s’en passer. Elles permettent d’économiser du temps et de l’énergie. Mais qu’elles sont pénibles quand elles nous semblent non justifiées, chez les autres ! Mais que ces autres-là ouvrent les yeux ! Qu’ils se remettent en question de temps en temps ! Et qu’ils ne nous bassinent pas avec des affirmations dont nous sommes convaincus qu’elles ne reposent sur rien ... CQFD, non ?