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lundi 5 octobre 2009

Électrons, le hic !

Quoi de plus propre que la voiture électrique ? À en croire la pensée véhiculée par les médias dans tous les milieux, de la présidence de la République au comptoir du "Bon Coin", en passant par le PDG de Renault, la bagnole mue par des petits électrons que personne n’a jamais vus, c’est la solution.

Sauf que pour mettre ces petites bêtes au travail, il faut des pompes - les batteries - qu’on ne sait pas - pas encore ? - faire de façon à satisfaire les ’besoins’ des utilisateurs : pas assez d’autonomie, durée de vie trop courte, matière première rare et chère (lithium).

Sauf aussi que ces pompes, il faut leur donner de l’énergie ! On ne dit jamais que l’électricité n’est pas une énergie, mais seulement un transfert d’énergie : lorsqu’on établit le circuit électrique, l’énergie chimique de la batterie parcourt les fils du moteur en produisant de l’énergie mécanique. Et avec quoi recharge-t-on les batteries ’propres’ des voitures ’propres’ ? Avec de l’électricité nucléaire ou fossilique [1] qui l’est donc beaucoup moins - propre. ’On’ dit - pas pu vérifier - que dans les conditions de production électrique européenne actuelle, un véhicule thermique à 100 grammes d’émission de CO2 au kilomètre serait moins mauvais pour la planète qu’un moteur électrique ...

Alors quoi ? Alors, il faut bien se résigner à admettre que transformer de l’énergie pour en faire une énergie utilisable par tous et chacun, ça pollue. Transformer de l’énergie nucléaire dans les centrales du même nom, de l’énergie chimique dans les centrales dites thermiques (mais que fait le nucléaire sinon du ’thermique’ ?), ça n’est pas bon pour la planète. Plus précisément, ça n’est pas bon pour nous, parce que la planète continuera sa course bien après que nous nous soyons éventuellement auto-détruits. Même la combustion du bois est polluante, même la confection et le recyclage des panneaux solaires et des éoliennes ... Même l’utilisation de l’énergie chimique des aliments que nous transformons en énergie pour vivre et survivre : production, conditionnement, recyclage (conditionnements et déchets :-)

Dans sa lettre mensuelle, le sénateur Trégouët écrit : "Si les pouvoirs publics décident à l’échelle de la planète que dans 20 ans au plus, il n’y aura plus un seul moteur thermique dans nos villes, qu’il n’y aura plus un être humain qui conduira une voiture en ville, alors OUI, l’Humanité ressentira que l’Homme vient de faire un grand geste pour l’avenir de notre planète". J’ai bien peur qu’il ne soit optimiste, le sénateur honoraire, c’est peut-être lorsqu’il n’y aura plus un seul être humain que la nature pourra (re)voir la vie en rose. Non ? (J’espère bien que non ... :-)

Notes

[1] Bon, je sais, faut pas abuser, mais ça fait tellement plaisir !

Une brève au hasard :

vendredi 12 octobre 2007

Écolo-manie

Pièges de l’écolo-manie encore et toujours : si les deux roues motorisés mettent en moyenne deux fois moins de temps que les voitures pour aller d’un point à un autre pendant les heures de pointe dans les grandes villes et polluent donc pendant une durée deux fois moindre, ils polluent pratiquement dix fois plus pendant le même temps de fonctionnement et donc cinq fois plus sur le même trajet. Vive le deux roues, donc, mais sans moteur ...