Mamimadi

Mamimadi

 
Campagne    Coûts et douleurs    La Presqu’île    Le port    La Turballe    La plage    Goûts et couleurs    Ecologie    Les jeunes    Les vieux    Résolutions    Pollutions    Errances    Nuisances    Sciences     ( ... )

 

- mamimadi 2015 - 202?

- mamimadi 2011 - 2015

- mamimadi 2007 - 2011

- mamimadi 1999 - 2007

- mamiblog 2007 - 2013

- mamiwiki 2005 - 2007

lundi 26 novembre 2007

Moteur !

Quelle voiture aurons-nous demain ? Fonctionnera-t-elle encore à partir du pétrole devenu plus rare et donc beaucoup plus cher ? (le prix n’est pas proportionnel à la rareté mais à son carré, vous l’aviez remarqué ?). Ou bien fonctionnera-t-elle au gaz "naturel", sans doute moins moribond que le pétrole mais quasiment aussi nocif par sa production d’oxydes d’azote dans les moteurs à combustion-explosion et de dioxyde de carbone dans tous les cas ? Les "bio-carburants" légèrement moins polluants investiront-ils nos réservoirs malgré les problèmes liés à leur production : pollutions accompagnant la fabrication et l’utilisation des engrais nécessaires, consommation d’une eau devenue rare elle-même ?

Personnellement, j’ai la conviction du béotien - vous savez, l’équivalent scientifique de la foi du charbonnier pour la religion - que l’énergie de nos voitures viendra de l’hydrogène. Enfin, de l’hydrogène et de l’oxygène puisque, dans ce domaine comme dans tant d’autres, il faut être deux pour produire de l’énergie. L’oxygène viendra de l’air atmosphérique qui en est constitué pour 20 % en volume (tiens ? mais comment donc est régénéré l’oxygène que nous consommons et consommerons encore ? il faudra y réfléchir dans un autre topic utopique ...). De l’hydrogène, il y en a partout, même dans le pétrole, mais projeter de l’extraire à partir d’une substance en voie de disparition ne résoudra pas le problème, d’une part, et puis, d’autre part, cette extraction rejette le fameux dioxyde de carbone dont on n’a que faire. Non, la source d’hydrogène toute trouvée pourrait être l’eau de nos océans qui, elle au moins, ne devrait pas manquer puisque le réchauffement climatique annoncé prévoit une montée relativement catastrophique du niveau moyen des océans (relativement, parce que ça dépend pour qui, vous l’aviez compris). Produire de l’hydrogène à partir de l’eau de mer est très facile si on utilise l’énergie du vent pris au piège des éoliennes. Très facile et adapté puisque l’un des problèmes de l’éolien est que le vent n’est pas constant et que l’énergie générée est difficilement stockable autrement que sous la forme d’hydrogène véhiculé du lieu de production, en mer, au lieu de stockage, à terre. Et puis du vent, les cassandres du réchauffement de la planète nous en promettent, et pas du plus doux ni du plus régulier ...

L’hydrogène comme combustible, ça ne produit, à priori, que de l’eau. À priori, car il y a au moins deux façons de l’utiliser. S’il est injecté en même temps que l’air contenant l’oxygène dans les cylindres d’un moteur à explosion ou dans la tuyère d’un moteur à combustion, l’azote qui accompagne l’oxygène dans l’atmosphère produira des oxydes d’azote, pollueurs urbains de premier ordre. S’il est injecté dans une pile à combustible, il ne produira effectivement que de l’eau ... et, bien sûr, l’électricité nécessaire à la propulsion et à la conduite du véhicule, propulsion par quatre moteurs silencieux et peu encombrants installés chacun sur une roue, conduite façon joystick ou manche à balai selon les générations, sécurisée par la possibilité d’installer de nombreux appareils d’aide et de contrôle utilisant l’électricité fournie.

Mais pourquoi diable n’utilisons-nous pas déjà l’hydrogène dans nos voitures ? Sans doute parce que le pétrole n’est pas encore assez cher pour rendre intéressant le financement des nouvelles installations nécessaires, peut-être également parce que ici comme ailleurs, ce n’est pas le meilleur décideur qui gagne, mais le plus puissant, plus certainement parce que deux gros problèmes liés à la nature de l’hydrogène sont loin d’être résolus : le stockage et la sécurité dans les véhicules. Les réservoirs devront résister à de fortes pressions, et/ou être réfrigérés à de très basses températures et/ou contenir des mousses ultra légères encore à découvrir.

Tiré du Monde : "Le pétrole étant à terme condamné, chaque grand constructeur a développé sa propre activité dans l’hydrogène. BMW et Ford ont pris le parti de le brûler dans un moteur à combustion. Mercedes, General Motors, Volkswagen, Fiat, Nissan et PSA sont partisans d’un stockage de l’hydrogène pur, afin d’alimenter une pile à combustible. Renault et Toyota, eux, ont misé sur le réformeur." Quel système l’emportera ?

Une brève au hasard :

vendredi 24 juillet 2009

Halte au pire !

Sur Slate.fr :

"Dans sa maison du Gers, la grand-mère de 85 ans accueille son petit-fils de 19 ans de Montceau-les-Mines pour les vacances. Mais la nuit, en douce, le petit-fils télécharge des fichiers musicaux sur l’ordinateur familial. L’Hadopi, fâchée, envoie un mail d’avertissement que mamie n’ouvrira jamais, faute de consulter sa messagerie. Quelques mois plus tard, alors que le jeune est rentré depuis bien longtemps chez ses parents, voilà que la grand-mère reçoit une lettre recommandée lui enjoignant de ne plus télécharger de fichiers illégaux sous peine de coupure de la connexion Internet. Mamie est bien désemparée."

Non mais ! Toutes les mamies de 85 ans ne sont pas incompétentes dans le domaine des NTIC [1] ! J’en connais même une qui relève ses courriels quotidiennement ...

Notes

[1] Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication