Mamie m'a dit ...

   Humeurs 99 : j'ai lu ...

J'ai entendu J'ai vu Demain Dis-moi De mon temps


FÉVRIER 99 Pilote maritime

J'ai lu un article sur un fascicule concernant les retraités ("Vivre au présent"). On y parlait des pilotes maritimes, avec en particulier l'avis de Roger Péréon, éminent turballais, actuellement président de la fédération française des pilotes maritimes.

"Il faut essayer de s'imaginer au volant d'un 38 tonnes équipé d'un moteur de Solex et dépourvu de freins ..."

Je comprends qu'il faille "se ranger" quand ces mastodontes de la mer arrivent. Tu as dû voir à la télé ce voilier en régate être complètement détruit par un ferry dans son chenal.

Oui, oui, heureusement que les deux passagers du voilier ont eu le réflexe de sauter à l'eau avant la collision ...

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Verre d'eau

Le Daily Telegraph rapporte qu'un juriste israélien envisage d'immerger une dalle de verre de 70 mètres de long à 10 centimètres sous la surface du lac de Tibériade.

Vous avez bien sûr deviné son objectif : proposer aux touristes de renouveler eux-mêmes le miracle de Jésus marchant sur les eaux.
Avec mises en boites à objectifs trompeurs pour le souvenir.
Et moyennant finances bien entendu; de ce côté-là, il n'y a pas de miracle ...

Les avis semblent partagés sur ce projet : si certains crient au scandale, d'autres avouent qu'ils ont toujours rêvé de s'imaginer dans la situation de Jésus marchant sur les eaux, tout comme ils essaient de revivre son parcours dans les lieux de la terre ferme.

Après un haussement d'épaules légèrement indigné, j'ai pensé que finalement, c'est la façon dont nous utilisons les choses qui compte. Et alors, pourquoi pas ?

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Fonctionnaires

Un article amusant dans "L'écho de la presqu'île" du 12 février accompagne, ainsi que de nombreux articles et émissions TV, la sortie d'un rapport sur le temps de travail des fonctionnaires.

Il semble bien que ce soient les mêmes râleurs impénitents qui se plaignent des abondantes tracasseries paperassières de l'administration et de la paresse de ceux-là même qui les créent.

Critiques opposées ou complémentaires ?

Incohérence ou perspicacité ?

Un fonctionnaire peut-il dépenser une énergie énorme à mettre des barrières autour de sa tranquillité de la même façon qu'on dit que le plus grand des paresseux est celui qui aura construit méthodiquement le plus grand obstacle entre lui et le travail ?

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MARS 99
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Yoga d'entretien

Le Courrier International a choisi la semaine passée de rapporter ce qui s'écrit mondialement sur le troisième âge, la vieillesse en quelque sorte.

J'en ai retenu d'abord que la vie n'est de plus en plus longue qu'en moyenne : la Terre possède de plus en plus de centenaires, mais pas plus de bicentenaires.

Ensuite, que les conditions de cette vie sont meilleures, plus longtemps : les mamies s'entretiennent de nos jours.

Je ne pourrais plus me passer par exemple des séances de notre club turballais de Yoga : je sens la machine se gripper rapidement quand elle n'est plus soumise à la torture hebdomadaire de notre animateur.

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Proverbe irlandais

Un proverbe irlandais rencontré sur un vieux journal au hasard de mes rangements 

Crains le taureau quand tu es devant lui,
L'âne quand tu es derrière,
Et le flatteur où que tu sois.


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Prix d'un sauvetage

On a beaucoup écrit et dit après le sauvetage de trois alpinistes bloqués en altitude pendant une semaine.

Avec la question "leitmotiv" : faut-il faire payer les secours ?

Les questions sans réponse restent souvent comme un point d'interrogation dans l'immense espace de nos indécisions.
Elles font même parfois boule-de-neige, amenant d'autres questions, souvent sans rapport avec la première.

Par exemple :
Fait-on payer les secours sur la route ?
Combien coûte la protection civile assurée par le Charles-de-Gaulle ?
Combien coûtent les entraînements des professionnels du secours ?
Combien a coûté la simulation publicitaire réalisée par certains secours en montagne ?

Et puis encore :
La protection de l'individu contre lui-même n'est-elle pas une atteinte à sa liberté?
Un révélateur du caractère libre d'une société n'est-il pas la possibilité de dérapages ?

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Cailloux réticulaires

Il parait que mes promenades sur internet (on ne parle plus de surf à mon âge ...) sont suivies à la trace.

Mes logiciels et bientôt mes appareils eux-mêmes ont des marqueurs qui sèment leurs petits cailloux sur le chemin de mes pérégrinations nocturnes.
(eh oui, c'est plus rapide et moins cher !).

Ça ne me gêne pas plus que d'être vue dans la rue : je ne peux pas demander à mes voisins de ne pas voir les images que j'essaime dans la ville.

Bien au contraire : c'est leur attention à ma personne qui lui donne sa valeur, et que je recherche peut-être en commettant ces quelques phrases réticulaires (hum !).

Mais ça me gêne si les marchands de l'internet se comportent comme le pharmacien du coin me faisant parvenir une documentation sur les préservatifs parce qu'il m'a vue sortir avec Marc-Antoine dont il a des raisons de penser par ailleurs que ça n'est pas sans risque.
(C'est une vue de l'esprit, bien sûr, vous pensez, avec mes trois-quarts de siècle !)

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AVRIL 99
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Mobilier urbain

Ce mercredi 31 mars, "Ouest-France" a la bonne idée de donner un ordre de grandeur du prix de quelques éléments du "mobilier urbain".

» 27 000 F le lampadaire, source de lumière et cible de projectiles divers.

» 1 500 F le panneau de signalisation, facile objet de torsion sans rétorsion.

» 200 F le mètre de piste cyclable, espace supplémentaire de stationnement automobile.

» 5 000 F la corbeille à papiers condamnable en périodes vigi-piratesques.

55 000 F l'horodateur évité par les amateurs de piste cyclable, justement.

1,8 million de francs le bus articulé plus ou moins facilement inflammable

C'est l'occasion de se rappeler où vont nos impôts.

C'est aussi l'occasion de comparer le montant des dégâts provoqués lors de certaines manifestations aux buts visés par les manifestants ou aux sommes à investir pour les éviter.

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Vitesse du temps !

Pas beaucoup de lectures cette semaine.

Le service du bateau en navigation dans le brouillard laisse peu de temps à la plongée livresque.
Pas plus que la construction des pages qui reçoivent les sculptures et peintures de l'ami Jean Ouisse.

C'est reculer pour mieux sauter, de ligne en ligne, de revue en revue : elles attendent sagement que je veuille bien les feuilleter.

Si le temps le permet, comme disent les marins.
Le temps qui semble vérifier l'observation du savant qui tire la langue : "plus on vieillit, plus le temps est court ..."

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Tête de rat

Le fonctionnement de la tête du rat a de moins en moins de secrets pour certains "chercheurs qui trouvent" les moyens d'en améliorer les images.

Les spectres obtenus à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) font partie des outils capables de fournir du "grain à moudre" aux spécialistes.

Je n'en fais pas partie, mais je les trouve déjà émouvants ces spectres révélateurs d'activités insaisissables.

Je les trouve belles ces courbes et surfaces, expressions visibles d'un nanomonde reconstruit par le chercheur et ses machines.

C'est la sculpture de l'artiste, la musique du pianiste ...c'est le monde transposé pour nos sens et notre intelligence.

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Tabarly et les cons

Beaucoup de "belles phrases" qui me plaisent bien dans "Mémoires du Large" d'Eric Tabarly.

Des grandes et éternelles.
Mais aussi des "ras-les-pâquerettes".
Comme celle-ci :

"Je dis souvent que dans chaque catégorie d'individus il y a toujours une proportion de cons.
Mais j'estime que parmi les officiers de marine, le pourcentage de cons est moins abondant qu'ailleurs.
Par exemple, si je me réfère à ma promotion, j'ai 10 excellents camarades, 80 que je revois toujours avec plaisir, et 10 ...bon, que je préfère éviter.
Et d'ailleurs ce ne sont pas de vrais cons mais seulement des gens avec lesquels je n'ai pas d'affinités."

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MAI 99
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Contraintes et passions

Je viens de refermer les "Mémoires du Large" d'Eric Tabarly.

Une phrase parmi d'autres : "Naviguer, c'est accepter les contraintes que l'on a choisies"

Le raccourci ne me plaît pas.

Parce que les contraintes de la navigation font partie de la navigation, sont la navigation.
Elles participent au plaisir qu'on a de naviguer et ne sont donc plus des contraintes.

Egalement parce qu'il s'applique à toutes les passions pratiquées par les passionnés, et pas seulement la voile.

Les derniers termes me conviennent davantage.
Mais je dirais alors que c'est parce qu'on les a choisies que les contraintes n'en sont pas.

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Train de mammouth

Lu la lettre électronique hebdomadaire du sénateur Trégouët, auteur d'un rapport concernant Internet.

Il y parle d'Internet évidemment, mais aussi d'informatique et de sciences en général.

Et ça me rappelle une fois de plus que le monde est étonnant.

On y trouve un sénateur dont l'image un peu ringarde n'incite pas à penser qu'il puisse s'occuper d'avant-garde.

Et un ministre de l'éducation, ancien chercheur scientifique, qui freine de tout son poids l'enseignement de l'informatique et des sciences et remet au goût du jour le grec, le latin, l'hippologie et l'équitation.

Peut-être le chercheur cesse-t-il de chercher quand il a trouvé tandis que le train du sénateur poursuit sa progression, lente mais régulière et obstinée.

N'est-ce pas Monsieur de La Fontaine ?

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Virus racistes

J'aime les différences.

Chacun est unique.
Les sexes existent.
Et les races aussi.

Dire que nous sommes tous égaux, que nous avons tous la même "valeur" à notre place ne devrait pas amener à penser que nous sommes identiques et interchangeables.

Les faiseurs de guerre le savent bien, eux qui prévoient déjà d'inventer des virus capables de modifier le patrimoine génétique spécifique d'un groupe humain donné.
Pour le rendre sensible à une maladie mortelle quelconque.

Cela sera très bientôt possible, je viens de le lire : de hautes personnalités médicales anglaises viennent de se réunir pour réfléchir au problème.

C'est bien sûr, on n'arrête pas le progrès. Mais il faudrait que ce progrès puisse empêcher les utilisations aberrantes que les fous peuvent en faire.

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Cyber-Lycée

Je viens de parcourir le site confectionné par les jeunes de La Mennais.

C'est du beau travail.

Ils ont mis leurs techniques informatiques au service d'un contenu qui leur est propre, d'une part, mais aussi de celui qui concerne la société lycéenne qu'ils animent ainsi avec l'ensemble des acteurs de l'établissement.

Cette fin de siècle et de millénaire est une entrée en communication tout azimut. Les pages qui viennent d'être déposées sur internet en sont une belle contribution.

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Naturel contre-nature

Dans le courrier électronique qu'une amie vient de me faire parvenir :
"L'homme et la nature, l'homme et sa nature .... Donc au départ l'homme est bon (au tout départ, à l'origine). Mais il a pris un faux pli qu'il a transmis à ses enfants. La nature de l'homme maintenant dépend de son éducation, de tous les acquis des générations antérieures".

Elle n'est pas neuve cette affirmation que la nature est bonne mais qu'il est dans la nature de l'homme de se l'approprier en la dénaturant.

Ce qui est bon dans l'homme serait naturel alors que ce qui est mauvais ne le serait pas  ?
Certains événements naturels cataclysmiques du passé ont détruit la vie sur Terre, bien avant l'apparition de l'effet de serre industriel.
Certains virus naturels ont pu détruire des populations d'animaux, bien avant que certains chercheurs fous n'y pensent pour détruire des populations d'hommes au patrimoine génétique déterminé.

Quel recul, quelle hauteur avons-nous d'ailleurs pour parler de nocivité ? Il a sans doute fallu que la vie soit détruite un grand nombre de fois à l'origine de la Terre pour que soit construit ce que nous observons aujourd'hui.

Loin de moi l'idée de justifier l'injustifiable ... juste l'envie de poser une petite question.

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JUIN 99
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Copropriété privée

J'ai dû me plonger cette semaine dans "La Bible de la Copropriété".

J'en ai retiré bien sûr beaucoup de choses.
En particulier que la "sacro-sainte" propriété privée est en réalité d'un bien faible poids devant les exigences générales de la copropriété.

Ainsi, les surfaces des parties communes l'emportent sur celles des parties privatives et ces mêmes parties privatives ne sont pas tout à fait la propriété des copropriétaires puisqu'ils ne peuvent pas en faire ce qu'ils veulent.

J'ai eu l'impression qu'un appartement dans une copropriété était un peu comme un certain volume d'air, un espace de vie privée enclos dans des structures appartenant à tous, et donc gérées par tous.
Un peu comme si les législateurs successifs avaient voulu appliquer au plus près la phrase bien connue : "La liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres".

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Mot de presse

La presse ne manque pas de mots malheureux qui font sourire.

Tel celui que je viens de lire dans un numéro récent de "Ouest-France" et que je brûle de vous livrer :

"Accident à ... : trois morts et trois blessés plus légèrement atteints".

Il est vrai que des blessés peuvent l'être gravement et que le seul choc émotionnel peut provoquer la mort.
Pas de quoi mourir de rire donc, je suis d'accord.
Mais un éclat est si vite arrivé ...

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Rire de tout ?

On ne peut pas rire de tout, bien sûr.
Pas de ce qui est la nature d'autrui, et surtout pas de son malheur.

Mais il me semble qu'on peut sourire des anecdotes qui peuvent accompagner des comportements ou des catastrophes.

Comme en tout dans ce bas monde, l'équilibre est fragile dans un espace flou.

Le sourire du narrateur peut sembler ironique à l'âme en détresse ou simplement à l'esprit chagrin, d'autant plus que le récit écrit peut figer ce sourire, en faire un rictus, plus facilement que le récit oral qui réagit à la perception de l'interlocuteur.

Toutes les communications ont leur niveau de difficultés et d'inconvénients. Ceux-ci sont de toutes façons moindres quand elles sont fondées sur la confiance et la certitude de l'absence de méchanceté.

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Mystère des choses

«La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses.» Albert  Einstein.

Que cette phrase ait été écrite par celui des génies de ce siècle qui a le plus contribué à démystifier les choses qui nous entourent, leur nature, leur fonctionnement, leurs interconnexions ... peut paraître mystérieux.

Peut-être une réaction de satisfaction gourmande devant un terrain de jeu infini, un gâteau sans cesse à consommer.

Peut-être aussi une conscience profonde que toutes les lois imaginables par les petits cerveaux des plus grands génies ne pourront jamais rendre compte de la complexité des choses du monde.

Avec, comme corollaire, l'affirmation que la totalité de l'homme ne saurait être validée (pour lui-même) par sa seule relation mathématique avec les choses. Qu'il existe également par sa relation avec leur mystère, au travers d'activités "non exactes" telles que l'art, la religion ...

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JUILLET 99
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Le regard de Matthieu

Lire dans le regard quand les mots sont absents.

Dans le regard de Jérôme : l'inquiétude devant l'inconnu de la mer, la jubilation à la barre du voilier en prise de vitesse, l'apaisement pendant l'envahissement du sommeil réparateur.

Dans le regard d'Amélie aussi : la farouche volonté de faire face, de surmonter la peur, de monter sans aide à bord du bateau, de circuler seule sur les catways et les pontons de La Turballe, d'aller jusqu'au bout du spectacle tardif sous le chapiteau d'Arzal.

Dans le regard parfois mal maitrisé de Matthieu : le plaisir de vibrer avec la musique de l'orchestre, de communiquer avec les soignants, une patience immense entre les plages d'attention accordées par ces mêmes soignants.

Des regards qui se passent de mots.

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Ministre de réforme

Un ministre de l'éducation nationale qui n'a pas sa réforme est un sous-ministre.

Une réforme des lycées débute donc à la prochaine rentrée scolaire. Avec les mêmes objectifs que par le passé : appropriation des savoirs, acquisition de l'autonomie (les mots, toujours les mots ...).

Mais les méthodes diffèrent, bien sûr, largement diffusées, expliquées, justifiées dans les textes "officiels" : la vérité de l'enseignement est là.

Je me demande si les justifications des méthodes précédentes censées atteindre les mêmes objectifs ont été pondues par les mêmes fonctionnaires ?

Et j'ai encore l'impression d'être prise pour une imbécile (que je suis forcément un peu, mais rien qu'un peu). Pourquoi ne pas écrire : "on a essayé, on s'est (un peu) trompé, on va expérimenter autre chose pour tenter de faire mieux" ?

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Bernique folâtre

La bernique, vous connaissez ?

Il n'y a rien de plus sédentaire, n'est-ce pas ?
Eh bien figurez vous que cette patelle, apparemment fixée définitivement sur son rocher, s'y promène lorsque la mer la recouvre.

C'est ce que je viens de lire sur l'une des nombreuses fiches d'information jalonnant le parcours de l'Océarium de Brest.

Elle s'y déplace donc mais reprend sa position initiale lorsque la mer baisse : sa coque épouse les irrégularités du granite et peut ainsi retenir l'eau nécessaire pour passer la marée basse.

Qu'elle retrouve sa place est surprenant, non ?
Mais qu'elle retrouve toujours la même position à cette place tient du prodige !
Je me demande comment cela est possible ...

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Homos sociaux

Mon quotidien préféré (Ouest-France, évidemment !) fait état ce mercredi de plaintes proférées par les homosexuels fréquentant les bois de Pen-Bron, contre la municipalité de La Turballe.

Il semble que cette municipalité considère que la présence des homosexuels soit un trouble à l'ordre public.

Le problème est délicat.

Il semble bien que le trouble causé au public ne soit pas très clairement défini : il n'y a pas de ligne rouge entre les comportements socialement admissibles et les comportements inadmissibles.
Pour exemple, la présence des naturistes sur la plage jouxtant les bois concernés est tolérée par nos élus, bien qu'elle soit un trouble pour un certain public.

Si je ne me trompe, notre gouvernement a donné récemment des lettres de citoyenneté aux couples homosexuels.
Rester accueillants à ces homosexuels citoyens, respectueux de la société dont ils font partie, tout en contrôlant les comportements des autres, c'est le travail d'équilibriste que doivent réaliser nos élus, entre dialogue et fermeté.

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AOÛT 99
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Interpanet

Internet accroît les inégalités.
C'est la constatation rendue publique par le Pnud, un organisme de l'Onu, et commentée dans beaucoup de journaux.
Deux chiffres sont remarquables.

1) Il faut huit ans de salaire à un Bangladais pour acquérir un ordinateur, contre un mois pour un Américain.
2) Bill Gates et deux autres plus grandes fortunes mondiales (alias Billou) possèdent ensemble (et donc valent ?) autant que 600 millions des plus pauvres de la planète.

C'est impressionnant, n'est-ce pas ?
Et pourtant, comme d'habitude, il faut peut-être relativiser.

1) Il n'est pas sûr qu'Internet et le bonheur qu'il est censé procurer soit la priorité de toutes les sociétés : à revenus modestes égaux, la télé ou la voiture peuvent passer avant la culture ou ce qui est supposé la supporter.
2) Il faut peut-être aussi comparer la "moralité" des gains de Billou à celle des gains des grands footballeurs ou des lotos nationaux : de quel côté se situe l'exploitation des plus pauvres ?

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Eclipse éclipsée ?

"Mon" portail internet rapportait ce mercredi 4 août ce que les médias vont développer désormais jusqu'à plus soif : la météo sera mauvaise sur la zone d'éclipse totale de ce 11 août tant attendu.

Ça tombe bien. Ça m'enlève les regrets d'avoir décidé de ne pas y aller.

J'aurais pourtant aimé, non pas voir une éclipse qu'on verra mieux et plus longuement à la télé, mais sentir l'ambiance autour de cette éclipse, les réactions des animaux, les attitudes des gens.

Mais la médiatisation de l'événement du siècle ou même du millénaire, les recommandations sans cesse ressassées, les lunettes non conformes ou importées en quantités insuffisantes, m'ont incitée à ne pas participer à la transhumance vers la Picardie.

Toujours cette réaction idiote chez moi  "Tout le monde va dans le même sens, attention : danger"

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Pisse-froid

J'ai lu, comme beaucoup de monde sans doute, qu'une juge allemande avait débouté un couple se plaignant du bruit provoqué par le voisin du dessus urinant debout dans ses WC : "L'usage des toilettes est générateur de bruit, de par la nature même de l'activité".

D'accord pour le principe du bruit inévitable (et de l'odeur aussi, pendant qu'on y est).
Pas d'accord pour le bruit dans ces conditions : une cuvette de WC n'est pas un urinoir.

Ceux qui pissent debout sont doublement machos : ils éprouveraient de la honte à faire comme la moitié de la population et ils ne sont généralement pas de ceux qui passent la serpillière.

Dans le petit WC de mon petit bateau, il arrive que certains amis ...bon, ce sont des amis.

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Petit monde

Mon portail préféré (Yahoo!, bien sûr ;-) dont je consulte les news tous les matins m'avait donné l'information quelques heures après la catastrophe : "Tremblement de Terre en Turquie : 10 morts"
Les matins suivants ont apporté plus de détails et surtout corrigé à la hausse le chiffre des morts : 500, 1500, 2500, ... jusqu'à celui que je viens de lire : 7000.

Un séisme avec 10 morts était tragique.
Avec 500 victimes, c'était une catastrophe.
Et au delà ?

Il me semble que la signification de certains chiffres trop importants nous soit inaccessible, ne trouve plus d'écho raisonnable dans nos petites têtes.
Il en est ainsi des victimes des drames relatés quotidiennement par les médias : séismes, inondations, sida, "génocides".
Mais aussi des dimensions de l'Univers, des dates préhistoriques, des grandes fortunes ...

Handicap ou sauvegarde, cette appréhension du monde par le petit bout de notre lorgnette ?
Qui nous fait savoir le monde vaste et durable (infini et éternel ?) sans ressentir autre chose que notre environnement proche et l'instant qui passe.
Qui nous fait savoir la mort des autres et ne vivre vraiment que la nôtre.

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Mort (in)utile ?

Je suis en train de lire une série d'articles scientifiques (pas trop, pour moi, merci) sur le vieillissement et la mort.

Beaucoup de choses intéressantes.
L'une d'elles est l'illustration d'une idée rappelée par ailleurs  "On ne trouve que ce qu'on cherche, ce dont on a l'intuition".

Depuis toujours, on a cherché un sens, une raison, une utilité à la mort.

Sens religieux mais aussi scientifique :
Sans la mort, la Terre serait surpeuplée et ne pourrait nourrir tous ses occupants ...qui disparaîtraient.
La mort permet de faire la place aux jeunes et rajeunit l'humanité.
La mort permet l'évolution et l'amélioration des espèces.

Il me semble, et c'est le sens des articles que je viens de parcourir, que cette idée de mort "qui sert à quelque chose" nous convient bien et que beaucoup de recherches ont trouvé des arguments pour étayer un à priori confortable.

Que sans doute, il faudrait penser différemment pour trouver autre chose ...tout aussi subjectif, certainement.

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SEPTEMBRE 99
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Permis du citoyen

J'ai lu une fois de plus que les opérations de sauvetage en mer avaient été trop nombreuses et trop souvent sans objet cet été.

Les alertes déclenchées par des plaisantins tirant des fusées de détresse les jours de feux d'artifice, les opérations déclenchées par un plaisancier ayant oublié de prévenir son entourage ou le loueur de son bateau du retard sur un horaire prévu, ...sont la honte de la plaisance.
Il est vraisemblable que ces mêmes personnes ont d'autres comportements inadmissibles dans d'autres milieux.

L'assistance au voilier désemparé par un démâtage, une perte de safran (ma hantise), une voie d'eau, la chute à la mer, ... me paraît normale, même si elle peut ne pas être supportée entièrement par la collectivité.

Entre ces deux ensembles d'exemples, la marge est grande.
Un skipper surpris par la nuit, le mauvais temps ou une panne de moteur, devra juger seul de la nécessité d'appeler les secours. En fonction de paramètres dont tous ne sont pas "mesurables" : météo, courants, état de l'équipage ...

Il semble donc bien que la diminution des opérations d'assistance ne viendra pas d'un "permis mer" toujours prompt à ressortir des dossiers, ou de sanctions financières que les plus riches ignoreront. Plutôt d'une plus grande information, d'une toujours plus grande formation au respect de la Société et de la Nature fréquentée, quelle qu'elle soit.

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Effet mer

Une idée farfelue glanée dans l'une de mes (trop peu nombreuses) lectures de la semaine : et si nous étions immortels, oserions-nous encore traverser la rue ?

Si nous ne vieillissions pas, si nous étions naturellement immortels, pourrions-nous encore nous installer au volant de notre voiture, à la barre de notre voilier ?
Aurions-nous encore le coeur à skier, surfer, randonner ?
Accepterions-nous le gaz dans nos appartements, nos appartements dans des zones inondables, avalancheuses ou sismiques ?
Trouverions-nous des ouvriers pour construire nos immeubles, nos routes, nos ponts ?

Risquerions-nous de perdre cette vie éternelle comme nous prenons le risque de perdre une vie de toute façon éphémère ?

Nous l'avons échappée belle !

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Françoise Curie

La vie de Marie Curie selon Françoise Giroud.
Un livre dont j'ai trouvé l'écriture agréable.
Un livre surtout qui fait bien percevoir l'ambiance du début de ce siècle.

Ambiance scientifique avec la richesse de la physique et de la chimie françaises par le nombre de chercheurs de qualité, mais aussi sa pauvreté en moyens matériels.
Ambiance passionnée, un peu fanatique qui amène à voir dans la Science la seule façon d'améliorer les conditions sociales et qui permet donc déjà de prévoir le retour de balancier observable depuis une décennie (?).

Atmosphère de lutte féministe également.
Mais là, j'ai eu l'impression que Françoise Giroud en rajoute un peu : on peut penser quand même que Marie Curie aurait fait les mêmes découvertes si elle avait été un homme, que sa passion l'a malgré tout obligée à faire des choix, privilégiant les activités du laboratoire sur la vie de famille, donnant une certaine impression de déséquilibre.
Elle était une femme, en a pâti en certaines circonstances, en a bénéficié en d'autres.

Un livre à lire.

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Pasmoiphobie

L'édito de mon hebdo (non) préféré s'étonne de l'incendie de la ferme d'un Breton installé en Corse, cette semaine.
De l'incendie et de l'absence de réaction politique à cet acte qualifié de xénophobe.

J'ai l'impression que la xénophobie qui vient de se manifester n'est que la haine envers ceux qui dérangent.
Les pointus du continent, comme les insulaires : les règlements de compte en Corse font autant (davantage ?) de victimes corses que continentales.
L'étranger, c'est l'autre, ce gêneur, cet emmerdeur tout simplement.

Et cela en fait un problème de société sur lequel les politiques doivent se pencher, avec l'aide des spécialistes.
Pas un problème politique : les auteurs de ce genre d'exactions ne relèvent pas de la tribune, mais du tribunal, de la cellule et du traitement psychiatrique.(mais alors, quid de la liberté d'être con ?).

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OCTOBRE 99
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Alzheimer

Lu dans le Courrier International de cette semaine le témoignage d'un homme dont la mère était atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Témoignage particulier sur une maladie et une fin de vie : au delà du drame, il raconte aussi le lent endormissement d'une personne plutôt joyeuse et avide de profiter de l'instant présent désormais dépouillé du passé qui l'a amené et insouciant du futur qu'il induira.

Les développements de cette maladie n'ont sans doute pas toujours (pas souvent ?) cet aspect "sortie tranquille de la vie" et la douleur de l'entourage prend en compte l'incertitude de l'évolution et la certitude de l'issue fatale.

Mais peut-être plaignons-nous trop facilement la différence handicapante, comme si le bonheur était inaccessible à l'a-normal, au non standard.
Peut-être sommes-nous tous des handicapés profonds (il suffit de changer les repères) que le passé oblige et l'avenir contraint ?

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Blondes intellos

Vous avez du lire comme moi que des chercheurs avaient réussi à rendre des souris plus "intelligentes", par manipulation génétique.
Cérébralement plus actives, apprenant plus rapidement.
Et que la méthode devrait pouvoir s'appliquer sans difficulté aux hommes.
Et aux femmes, particulièrement à nos blondes cousines du Québec ;-).

L'affaire est d'importance : il sera possible de soigner les enfants qui ne se sentent pas la fibre intellectuelle, de traiter préventivement ceux que les parents destinent aux plus hautes fonctions, de programmer dès sa naissance celui dont il sera décidé qu'il sera le meilleur.

Chance pour les plus défavorisés ?
Outil supplémentaire de domination pour les plus favorisés ?

La course aux gènes risque elle aussi d'être révélatrice de la nature humaine.

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C'était maintenant

On écrit beaucoup sur la mémoire.
Mémoire défaillante, devoir de mémoire ... mémoire de l'eau, même.

J'ai eu l'occasion de parcourir sur la toile un texte qui m'a plu. L'auteur y fait la part de la mémoire technique qui ne contribue pas forcément à une vie épanouie et de la mémoire-terreau qui nourrit la vie du lendemain à partir de celle de la veille, revisitée lors du grand chambardement, de la grande réorganisation nocturne.

Il replace également dans cette perspective de "grain à moudre" les exercices de mémorisation de textes poétiques, plutôt délaissés actuellement. Apprendre "par-coeur" ce qu'on apprécie sur le moment permet ensuite de baliser le déroulement quotidien de références agréables.

Je me souviens d'un ami, amoureux de la poésie et des beaux textes, à qui revenait spontanément en mémoire un texte, une phrase, un alexandrin précis, adapté à la situation particulière qu'il était en train de vivre.

La mémoire au service de l'âme ...

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NOVEMBRE 99
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Grec populaire

"Il parle le grec autant qu'homme de France ...".

Il me semble bien loin le temps où le grec était enseigné dans nos lycées !

Je viens pourtant de rencontrer un de ces heureux hellénistes, amateur de jeux d'esprit qui plus est.

Il a retrouvé pour moi un vieux parchemin dont il n'a pu citer l'auteur.

Sans doute un témoin d'une quelconque campagne homérique ?

Mais peut-être en savez-vous davantage sur son origine. Je vous en livre le texte :

Ouc elabon polin alla gar elpis efh caca

"Ils ne prirent pas la ville, cependant l'espoir était mauvais"

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Soignons nos soignants

J'ai dû me rendre cette semaine aux urgences de l'hôpital d'Angers.
Rassurez-vous, Mamie va bien, merci.
(Que faites-vous, à deux heures dans la nuit, quand une envie irrépressible d'aller aux urgences vous étreint ? Vous y allez, n'est-ce pas ? Moi, j'y suis allée, en tout cas.)

J'y ai vu, affiché dans la salle d'attente, un avis aux usagers de l'hôpital, leur indiquant leurs droits et les devoirs des professionnels de la santé qu'ils vont rencontrer.
Comme un avis de fournisseurs de services aux consommateurs de ces mêmes services.

Et cela n'était pas seulement de l'encre aux yeux : j'ai apprécié la patience des infirmières et médecins répétant inlassablement les mêmes conseils, rassurant, prévenant ...

Sans doute l'hôpital avait-il besoin d'humaniser son accueil et ses services, de prendre davantage en compte les inquiétudes et les angoisses des malades, accidentés et autres insomniaques ;-).

Mais il ne faudrait pas que cette attitude prévenante soit le début d'une précaution méfiante contre les récriminations d'une génération consommatrice de soins à l'américaine, pour qui la santé est un dû et l'échec médical une erreur.
J'ai peur que nous y allions.

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An Turball

La Turballe pourrait sans doute se passer de panneaux indiquant qu'on y arrive.
On sait bien que dans cet endroit-là, avec ces maisons-là, cette plage-là, ces odeurs-là ... on ne peut trouver que La Turballe.

Un deuxième panneau vient donc justifier depuis peu la présence du premier : "An Turball".

Eh oui, "La Turballe" n'est que la traduction parisienne du bretonnant "An Turball".
Et cette info-là est d'importance !

J'ignore si le nom de La Turballe est d'origine bretonne et je n'ai aucune culture historico-géographique mais je crois savoir la coloration de nos caractères turballais.
Un peu nantais, très peu angevin, mayennais, sarthois.
Encore moins vendéen, la barrière de la Loire aidant.
Surtout morbihanaise donc, avec la contribution historique des paysans du sud Vilaine, des marins des ports sardiniers de Bretagne Sud, des émigrants des îles de Houat et surtout d'Hoëdic.

Va donc pour "An Turball", même si le récent affichage doit sans doute un peu au souci d'aiguillonner un peu plus encore le petit frisson du touriste en mal d'univers décalé.

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Poudre aux yeux

Les annotations rouges et surlignages bleus sont de la rédaction :   ;o)

Le système de protection EMF - BIOSHIELD utilise les propriétés de résonance électromagnétiques des oxydes de terres rares (voir tableau de Mendeleïev à Lanthanides - masse atomique 57 à 71). Ces terres rares subissent un traitement industriel complexe et sophistiqué (oxydation et ultrapurification) qui constitue la base même de la technologie A-nox (Avoid Noxiouness = évite les nuisances). Le système de protection EMF - Bioshield se compose de deux petites sphères en polypropylène translucide (mais où sont les Terres Rares ?). Nommées A et B, elles doivent être placées en diagonale l'une en haut à gauche et l'autre en bas à droite (on ne peut pas inverser ?) sur le cadre de l'écran. Excitées par le spot de balayage elles créent une "résonance passive à contre phase" qui annule la nocivité biologique des radiations électromagnétiques pulsées générées par les écrans cathodiques. Le système EMF - BIOSHIELD a une efficacité d'une durée minimale garantie 24 mois (le plastique fatigue ...) à partir de la date de mise en service. Des scientifiques du monde entier (à ne pas confondre avec TOUS les scientifiques) confirment l'efficacité de ce système : A.M Laverdure (Paris), le laboratoire Ricerca (Ohio), le laboratoire RBM (Italie) ...etc.

La science rebute dit-on de plus en plus nos jeunes lycéens.
Mais ses parures seraient-elles toujours séductrices ?

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DÉCEMBRE 99
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Mange !

La France est condamnée par les instances européennes à manger de la vache anglaise.
Pas l'Allemagne parce que la juridiction européenne n'a pas de prise sur les régions, les landers qui sont les décideurs allemands dans ce domaine.

Il va falloir changer cette juridiction.

Les décisions européennes doivent s'appliquer à tous les niveaux de chaque pays de la communauté.

Jusqu'au plus petit.

Les superviseurs de Bruxelles doivent pouvoir condamner un citoyen français ayant fait preuve de discrimination en refusant de consommer le steak anglais proposé par son boucher.

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Perdre son latin

"L'enseignement du latin et du grec risque de disparaître de nos lycées.
Deux disciplines si importantes pour la formation de l'esprit, la connaissance du français et l'accès à la culture européenne.
"

Je ne suis pas latiniste, ni même pro-latiniste : d'autres voies existent pour répondre aux visées précédentes, particulièrement les voies en "tique".

Il me semble quand même que notre ministre pousse nos jeunes générations davantage vers la consommation que vers la création.

Moins de latin, mais toujours plus d'anglais pour un meilleur accès à la merveilleuse culture américaine généreusement distribuée sur Internet.

Moins de sciences, mais plus de Nouvelles Technologies de la Communication pour utiliser correctement les appareils et logiciels que nous ne saurons plus fabriquer.

Peut-être a-t-il raison : pourquoi faire son jardin quand les légumes industriels sont disponibles à profusion ?
Et les OGM ne sont même pas nécessaires pour modifier et diluer une culture, même scientifique !

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Peut mieux faire

C'est l'appréciation passe-partout qu'on ne lit plus beaucoup sur les bulletins scolaires actuels.
Qu'on ne devrait plus lire du moins tant elle reflète l'évidence : il est toujours possible de faire mieux.

Le problème pour le malheureux bénéficiaire est de savoir à quel prix, au détriment de quoi, et surtout par quels moyens. Toutes questions dont les réponses sont plus difficiles à établir que le brut état des lieux : "Peut mieux faire".

La difficulté est peut-être en train d'être tournée depuis quelques années, les mises à niveau des élèves cédant progressivement la place aux mises au niveau des élèves : diminuer les contenus, ne pas rebuter, rendre attrayant, ...

Le retour du balancier s'amorcera sans doute quand sera écrit ce qui se pense déjà des enseignants jugés responsables de beaucoup d'inadaptations sociales : "peuvent mieux faire".

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Cellules grises

"Comment une chose que l'on se sent la nécessité d'imposer peut-elle être bonne ?"

La grande question, la belle question !
La question énervante qu'il ne faut pas lire le matin si on veut passer une bonne journée.

Si je comprends bien : une chose imposée ne pourrait être que mauvaise ou rendue mauvaise du fait même de son caractère obligatoire ?

Bien sûr, il faudrait nuancer.
Mais ce serait moins drôle, et l'excitation tomberait.

Dans le royaume d'Utopie qui ne fait justement pas dans la nuance, les obligations de la vie en société sont librement acceptées par tous les citoyens, préalablement (in)formés, (éduqués ? conditionnés ? contraints ?).

C'est donc dans cette optique que mon regard serein se place : les parois du récipient étant indispensables pour que les molécules d'eau aient la liberté de se mouvoir en 3D, il est nécessaire de conditionner cette eau en lui retirant l'acidité susceptible de corroder sa geôle libératrice.

Répétez-moi la question, SVP ...

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Quarante biblique

Un ami m'a demandé de chercher sur Internet le sens de «quarantaine» employé dans la Bible.

Je n'ai pas trouvé grand chose sinon le côté "magique" du nombre quarante dans la culture biblique.

Quarante jours, c'est la durée du déluge, du séjour de Moïse sur le Mont Sinaï, du voyage du prophète Elie vers ce même mont Sinaï, du séjour de Jésus dans le désert après son Baptême.
Quarante ans est aussi la durée du voyage des Hébreux dans le désert, entre l'esclavage égyptien et la terre promise.

Pourquoi ce nombre ?
En feuilletant la Bible à la recherche d'une réponse hypothétique, j'ai retrouvé l'envie de m'imprégner plus à fond des images portées par ce texte plusieurs fois millénaire.
Une envie de plus à la veille de notre millenium !

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