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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

31 octobre- Cherche visionnaires

    Notre France n'a plus actuellement de visionnaires capables d'entraîner les foules. Dans aucun domaine où la vision est nécessaire pour donner le cap, et surtout pas en politique. Les élections approchent dans un brouhaha grandissant, ponctué de petites phrases, anecdoté de pains au chocolat et de voiles cachés derrière les niqabs, dépourvu de la moindre lueur annonciatrice d'une grande aube des idées neuves. Les voies soumises aux voix peinent à contrer l'embourbement national à force de petits cailloux branlants disséminés sous les vies citoyennes cahotantes et d'extincteurs dérisoires censés maîtriser les étincelles déclencheuses de grand chaos.

Visionnaires ?

    Il va bien falloir voter prochainement pourtant, c'est la règle démocratique tant que la démocratie ne l'a pas changée. Un premier visionnaire manque déjà pour bouleverser ce système d'élection qui ne donne à choisir qu'entre bonnet blanc et blanc bonnet, qui fait tourner un monde politique pré-formaté dans une microsphère un tantinet déconnectée. Pourquoi ne pas tirer au sort, par exemple, des individus capables de représenter leurs concitoyens dans une chambre unique de préparation des lois ? Avec les modalités et les précautions adéquates, la variété et le renouvellement certains des porteurs d'idées pallieraient aisément l'incompétence supposée du citoyen de base. Non ?

    Sur la lancée d'une telle assemblée, qui sait si le travail sur le revenu universel ne prendrait pas des ailes, vous savez, cet argent versé par tous à chacun, de sa naissance à sa mort, se substituant aux multiples assistances actuelles, opaques, injustes et aliénantes ? Qui sait si les priorités politiques n'en seraient pas chamboulées, des choix courageux réellement étudiés : l'hôpital plutôt que l'armée, les écoles et les salles de sport plutôt que les prisons et les salles de shoot, le train plutôt que l'autoroute, les parcs et les voies piétonnes plutôt que les parkings et la bagnole ? Qui sait même si l'abandon des fonctions dites régaliennes de l'État, des régions, départements, communes et autres collectivités du territoire ne pourrait pas être tenté au profit d'entreprises privées dynamiques génératrices de richesses plurielles et d'emplois véritables : armée, justice, enseignement, ..., grandes et petites fonctions territoriales rendues libres de se déployer dans l'encadrement et sous le contrôle de l'État ? En gros, qui sait si l'État et son armée alors réduite de fonctionnaires ne seraient pas ramenés à la pratique de leurs fondamentaux ; observer, réguler et contrôler l'ensemble des mécanismes assurant le bon fonctionnement de la société ?

Visionnaire ?    Folie que tout cela, bien évidemment ! Comme étaient déclarées folles en leur temps l'abolition de la peine de mort, la participation des femmes à la vie publique, la présence d'une âme chez les personnes de race noire (*) ou la possibilité que la Terre ne soit pas le centre de l'Univers. Le temps et des visionnaires obstinés en ont fait des évidences ... Oui ?


(*) Comme on disait en ces temps sombres.

 

Lutin