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lundi 5 février 2007

Bateaux au sec

La Turballe construit actuellement un terre-plein capable de recevoir les bateaux de pêche en mal de carénage, de réparation ou de toute opération impraticable tant que le navire est à l’eau. L’espace nécessaire est pris sur l’estran à coup d’énormes blocs de granite extraits des terres et déposés sur le plateau rocheux.

Comme très souvent, l’opération est loin d’être consensuelle.

Bien sûr, la coque des bateaux a besoin d’être nettoyée régulièrement, débarrassée des salissures qui les freinent et augmentent donc une consommation déjà énorme de carburant, ce nettoyage devant se faire sans rejet à la mer ni ailleurs, et donc avec un équipement propre à récolter et pré-traiter les eaux "usées" (quel nom bizarre) et les déchets.

Bien sûr il faut permettre aux entreprises turballaises de réparation navale de travailler sur place, attirer même les entreprises extérieures sur le site portuaire, pour que La Turballe ne soit pas seulement un objet de consommation touristique ou un refuge agréable pour population vieillissante.

Mais si la diminution de la ressource halieutique (comme on dit dans les milieux autorisés) réduit les flotilles de pêche, est-il raisonnable de parier sur des activités maritimes de remplacement ? L’exploitation des fermes marines de l’avenir induira-t-elle ce genre de besoin ? La plaisance prendra-t-elle le relais avec des bateaux toujours plus grands, toujours plus motorisés, du moins tant que l’avis de grand frais énergétique et donc économique ne sera qu’une ligne de nuages sombres sur l’horizon des beaux jours ?

Et puis fallait-il vraiment prendre sur un espace fragile et déjà largement fragilisé, développer une excroissance artificielle de plus, sans doute sans effet sur l’océan, mais dont l’impact réel sur la côte turballaise reste incertain ? Etait-il vraiment impossible de faire voyager les bateaux sur quelques centaines de mètres vers l’intérieur du pays ?

Gouverner, c’est décider. Dans cette affaire, il faut espérer que les élus ont fait leurs choix et décidé avec la meilleure connaissance possible des dossiers et des souhaits, exprimés ou non, de la population.

Une brève au hasard :

vendredi 14 septembre 2007

Ça cloche !

Passer la nuit près d’un clocher sonnant allègrement les heures et les quarts d’heure n’est pas forcément agréable quand on a le sommeil léger. Ces carillons nous rappellent pourtant utilement le temps où la population des petits bourgs avait besoin de se faire sonner les cloches et en étaient heureux. À une époque où le seul instrument comptable du temps qui passe était la comtoise familiale, où les journées n’étaient pas rigidement rythmées par les horaires du bureau ou les plages horaires de la télé, les travaux domestiques ou bien ceux des champs s’installaient dans ces journées plus ou moins agréablement quartdheurisées. Témoins actuellement gênants du temps passé, faudra-t-il les faire taire ?