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lundi 3 décembre 2007

Une seule ...

Imaginons l’inconcevable : après une politique résolument sarkanoviste ayant effectué des coupes claires dans les armées enseignantes, l’école n’a plus les moyens d’enseigner qu’une discipline et une seule. À votre avis, laquelle faudrait-il conserver ? Devrait-on en créer une nouvelle, plus adaptée à la nouvelle donne ?

On peut vivre bien sans les maths qui ont en outre mis leurs tables d’opérations entre les mains des machines informatiques ; elles ne semblent donc pas une discipline fondamentale. On vit moins bien sans l’histoire et la géographie, mais ces disciplines relèvent plus de la culture désormais disponible d’un vol de charter ou d’un clic de souris. Certains vivent certainement mieux avec le dessin, le théâtre ou la musique, mais ces disciplines-là sont de celles qu’il est vain de tenter de faire éclore sur des terrains non réceptifs alors qu’elles font florès dans les terres naturellement douées, motivées et passionnées.

Bref, de toutes les nombreuses disciplines dispensées à l’école, il serait tentant de ne conserver que l’enseignement du français, en se disant que l’ensemble des autres savoirs devient ensuite accessible de façon autodidacte. Mais la pratique et donc l’apprentissage du français ne peuvent-ils se faire eux-mêmes de façon satisfaisante en dehors de l’école, enfin, d’un français suffisant pour la découverte et l’installation dans le monde ?

Finalement, un certain embarras du non-choix inciterait à rechercher une nouvelle discipline à partir du rôle premier qu’on pourrait confier à l’école et qui serait, par exemple d’apprendre à apprendre, tous les savoirs étant disponibles par ailleurs et les acquis n’étant plus jamais définitifs. Le seul cours dispensé serait un cours à créer, un cours d’apprentissage où des disciplines habituelles pourraient prendre place, avec d’autres savoirs-faire venus de différents horizons de la société et de l’environnement, non pour être enseignés, mais pour être utilisés comme autant d’outils éventuellement disponibles.

Une brève au hasard :

mercredi 13 août 2008

Vidéo vs photo

Monter une petite vidéo n’est pas une sinécure et je comprends bien que beaucoup hésitent à passer de l’image fixe à l’image-qui-bouge, de l’appareil photo au caméscope. Éliminer, choisir, assembler, lier les images, séries d’images, scènes les unes au bout des autres, les unes en fonction des autres, en tenant compte des sons associés ou ajoutés ... Même si tout ou partie de ce travail est à réaliser sur des photos, en particulier quand elles sont mises en galerie, la qualité du résultat n’y est pas aussi étroitement liée, une photo ayant valeur par elle-même. C’est souvent par lassitude ou par manque de temps que la vidéo est déclarée bonne à graver et la revoir donne souvent lieu à regrets : "Ah ! Ici, j’aurais dû ..."