lundi 30 avril 2007
Mai, the first
Le premier mai, c’est la fête du muguet, la fête du non-travail et, pour moi, l’anniversaire du mariage de mon papa et de ma maman à moi. Fête nationale et familiale à la fois, ça ne peut pas, ça ne doit pas se manquer. Et ça ne se manque pas depuis une bonne trentaine d’années que la famille se retrouve ce jour-là pour un grand pique-nique aux champs, aux bois ou à la plage. Les caprices de la météo, le prix de la langoustine, les aléas et même les accidents de la vie n’ont jamais ébranlé cet îlot de stabilité dans l’éphémère triomphant.
Bien sûr, certains visages se sont ridés, d’autres se sont épanouis. La sagesse l’emporte plus souvent sur les grains de folie des débuts : le choix du lieu de la fête tient moins du coup de coeur, l’excès a disparu des repas et les jeux sont plus raisonnables.
Mais le muguet du jardin de mamie sera encore cette année celui du premier mai de la famille. Un brin de ce muguet devrait porter la bienvenue à Cloé dans son berceau, tout juste arrivée dans la famille pour contribuer à la fête, et, qui sait, y participer pour la première fois.
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