lundi 7 avril 2008
Goûts incompris
Les insultes pleuvent dans les stades de foot. "Pédé !".
Je viens de suivre une partie du film "Maurice" de James
Ivory présentant la relation entre deux homosexuels. Je dois avouer une
ignorance de plus : je n’y comprends rien. D’abord, je ne sais pas
trop la différence - s’il y en a - entre pédérastie et homosexualité
masculine. Est-elle du même ordre que celle qui existe entre
pornographie et érotisme ? Je comprends bien qu’une relation
intellectuelle et affective intense puisse exister entre deux personnes,
quel que soit leur sexe, et même que cette relation soit plus vraie
lorsqu’elle est "libérée" de toute tension sexuelle. Mais, si j’ai bien
tout compris, la relation homosexuelle ne se s’affranchit jamais des
contacts physico-sexuels. Si ? Enfin, le film le montrait ainsi,
comme bien d’autres films et romans, quoiqu’avec des intensités
variables dans les contacts corporels. Et c’est bien ce besoin physique
qui m’étonne. Si certains Grecs, dit-on, avaient l’excuse de faire
partie d’un monde pour qui les femmes étaient des sous-hommes non
fréquentables, les homos actuels ne semblent pas machos. Si ?
Je ne comprends pas non plus les réalisations de Daniel Buren. Ses
"colonnes", ses "fondations surgissantes", ses "portiques", ... me sont
inaccessibles. Certains y puisent du plaisir, tant mieux, il en faut
pour tous les goûts. Non ?
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