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lundi 26 mars 2007

Amis de la sagesse, bonjour !

Dites-moi, ça vous dirait de vous asseoir devant un sujet de philosphie pour vous replonger à la bonne époque de votre bac ? Je viens d’essayer brièvement de le faire. Très brièvement, car je me suis vite aperçu que les bases me manquent, que la petite expérience de mon grand âge est bien incapable de combler des lacunes qui viennent de loin. Voulez-vous m’aider ?

1) La société peut-elle être rendue responsable des illusions de notre conscience ?
Là, je reste bien sec. Trop de mots sont à définir. Conscience : il doit bien y avoir autant de définitions que de philosophes, d’autant qu’il ne s’agit pas n’importe quelle conscience mais de la nôtre. Illusion : pour qui ? par rapport à quoi qui ne le serait pas ? Société : l’entourage qui fait les us et les coutumes ? les gouvernants qui font les lois et les règles ? Responsable : au sens de cause, de source originelle, ou bien faut-il y attacher la notion de faute comme le suggère le "rendue responsable" ?

2) Faut-il séparer la beauté de la vérité ?
Ici, le travail de pré-définition sur deux mots est plus court, forcément, mais pas plus simple pour autant. Qui est assez prétentieux pour définir la beauté ? la vérité ? Une fois qu’on a déclaré ne pas savoir de quoi on parle, on peut sans doute dire que oui, il y a des vérités laides et des beautés mensongères et que, pourtant, certains couchers de soleil sur l’océan sont grandioses.

3) Pourquoi désirer l’impossible ?
Alors là, je ne comprends même pas la question. Il serait possible que certains désirent l’impossible ? Des malades ? Laisse béton ...

4) Peut-on être heureux sans être libre ?
Je la sens facile cette problématique. Trop facile et la réponse, trop courte, risque d"indisposer mon correcteur. Mais oui, bien sûr, on peut, puisque la liberté, ça n’existe pas alors que le bonheur, il peut nous être accordé de le rencontrer de temps à autre, au détour des chemins sur lesquels nous sommes poussés.

5) Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ?
Comment diluer quatre pages pour répondre à ça ? Bien sûr qu’on sait ce qu’on fait. Mais les confectionneurs de questions sont parfois espiègles et piégeurs ; ils attendent vraisemblablement ici un discours sur la question cachée : "Sait-on pourquoi on agit ? sait-on les conséquences de nos actes ?". Faciles questions, pièges à quons !

6) Est-ce parce qu’on est ignorant que les hommes ont des croyances ?
Bein oui, monsieur, mais comme on sait peu de choses, on croit beaucoup.

Finalement la philosophie est un truc de jeunes, l’esprit des vieux étant trop encombrés des croyances définitives déposées par des chapelets d’expériences généralement assez éloignées de certaines "expériences optimales" constructrices de vérités personnelles. Et vous, quel sujet auriez-vous choisi de traiter ?

Une brève au hasard :

jeudi 28 mai 2009

Au travail !

Tous ceux qui veulent travailler DOIVENT pouvoir le faire ! Même le dimanche et les jours fériés. Même quand ils sont malades et/ou qu’ils ont besoin de repos. Le Pays a besoin de que ses travailleurs puissent travailler ! Rien à voir avec les quelque 2 000 000 de chômeurs qu’on a toutes les peines du monde à remettre au travail. Non, contrairement à ceux-ci, ceux-là veulent travailler quoi qu’il leur en coûte pourvu que ça paye, même si peu. Au comptoir du bar d’à côté, quand je me crois à la tribune du parlement, je propose même que la Sécu rembourse les frais d’ambulance pour transporter les travailleurs en arrêt de maladie de leur domicile jusqu’à leur bureau.