lundi 8 octobre 2007
Sel de Guérande
Elle est pas gentille la petite brouette qui attend que le sel veuille bien paraître dans ces oeillets du marais de Guérande ? Ça attendra l’année prochaine maintenant, le Soleil ayant perdu beaucoup de sa puissance et sa journée de travail s’amenuisant rapidement.
La saison semble avoir été médiocre pour les paludiers de la Presqu’île. Si le Soleil et le vent ont bien fait quelques apparitions cet été, ils n’ont pas suffi à retirer ne serait-ce que l’eau douce tombée du ciel à l’occasion de quelques grains souvent brefs mais néanmoins dévastateurs. Comme beaucoup de récoltes saisonnières - agriculture, pêche, mais aussi tourisme - les collectes de sel se suivent sans se ressembler, mais le sel, lui, n’est pas une denrée périssable, ce qui est bien normal pour un produit utilisé comme conservateur pour les aliments à une époque qui ne connaissait encore ni frigos, ni congélateurs. Les stocks des années d’abondance vont donc s’écouler en partie durant cette année de vaches maigres ...
Ce qui n’est pas engrangeable, par contre, ce sont les photos que les touristes font des marais décorés de leurs petits et grands cônes blancs. Il a fallu profiter de quelques moments privilégiés pour les apercevoir et tenter de les fixer dans les petites boites numériques. Trop tôt, trop tard, trop gris, ... les marais ont manqué de flamboyance cette année. Simple partie remise disent les optimistes ; gâchis permanent dû au réchauffement de la planète disent les pessimistes ...
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