lundi 20 octobre 2008
Accro sans accrocs
Que voulez-vous, je dois être accro si, même
loin de mes pénates, je ne me sens pas bien dès que je n’ai plus ma
petite connexion internet. Même si je n’en ai pas besoin sur le moment,
je n’aime pas savoir que je ne pourrai pas aller chercher mon petit
courrier lorsque j’en aurai envie, renseigner mes petites pages perso,
fureter dans l’actualité, et surtout aller à la pêche aux réponses aux
multiples petites et grandes questions qui se posent à tout instant de
la journée et même parfois de la nuit. Notre époque nous donne cette
chance de connectivité universelle instantanée et c’est bien une
malchance que d’en être privé.
Une addiction étant toujours affligeante, je me rassure
un peu en me disant que j’ai la même relation avec bien d’autres outils
dont je ne peux me séparer quand je pars en voyage. Même si le trip
n’est pas touristique, j’emmène un appareil photo, « au cas
où », et puis mon fidèle ’Opinel’, et puis mon vieil ordinateur
portable, et puis encore une bonne caisse à outils bien équipée en
pinces, tournevis, marteaux, limes ... Seul le manque de place dans ma
voiture et/ou l’encombrement de certains outils me retiennent d’en
emmener davantage. Il m’est arrivé de regretter l’absence d’une
perceuse, d’un lapidaire, d’une scie sauteuse …
Par bonheur, je suis également accro aux challenges et
je trouve toujours intéressant de savoir comment on peut faire SANS les
commodités habituelles. C’est bien sûr souvent plus difficile – plus
long et plus fatigant – mais rarement impossible. Dans le cas de la
connexion internet, il faut courir les « cyber »,
cyber-centres ou cyber-cafés, les hot-spots et autres bornes wifi,
d’accès forcément intermittent, pas toujours très performantes mais
toujours bienvenues. Et c’est donc pour cette raison, madame, que votre
fille est muette. Je veux dire : c’est donc de cette façon que
cette petite humeur hebdomadaire a pu s’installer sur la toile ;-)
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