lundi 14 septembre 2009

À contre-sens

Pour être lu, facile, il suffit d’écrire à contre sens commun même si ce doit être à contre bon sens ! Tenez, je prends quelques titres proposés par Slate.fr cette semaine :

• Sept lieux communs sur les énergies alternatives
  Vous pensez que l’éolien, le solaire, les biocarburants, la technologie permettront de régler les problèmes de notre planète en nous permettant de vivre comme avant ? Détrompez-vous !

• Racisme anti-blanc
  Au moment où un préfet est limogé et un ministre inquiété pour des propos à connotation raciste, il a pu sembler "rentable" de rappeler que les racistes n’ont pas de couleur.

• Allez les Serbes ! (Pourquoi il faut que Bleus ne participent pas au Mondial 2010)
  Alors que les supporters de l’équipe de France de foot n’en peuvent plus de supporter, certains pensent que LA solution à la guérison des maux dont souffre cette équipe passe par la défaite cuisante jusqu’à la pyrolyse ...

• Il faut rester en Afghanistan
  Bein, pourquoi ? Parce qu’il est encore possible de gagner la guerre, c’est à dire "partir en laissant derrière nous un gouvernement qui soit un minimum acceptable" assure l’auteur de l’article alors que les couleurs blafardes de "nouveau Vietnam" s’installent sur les opérations militaires de "pacification".

• Dette des États : inutile de s’en faire
  Puisqu’on vous le dit : "Nous pouvons nous permettre d’être plus égoïste vis-à-vis des générations à venir qui seront plus riches et travailleront moins".

• La démocratie a-t-elle vraiment besoin du journalisme ?
  "La démocratie a existé avant l’existence du journalisme", c’est bien vrai, ça. Comme il est bien vrai que "les journalistes ont eu une trop haute opinion de l’importance de leur travail". En proposant son questionnement aux lecteurs, le journaliste donne de l’importance à son opinion.

• L’histoire d’amour sordide qui a inspiré « Le Petit Prince »
  Quel titre étonnant ! Vite, entrons ... Mais oui, mais c’est bien sûr ! La fleur quittée pour une autre planète, c’est l’histoire d’un amour gâché. Mais pourquoi sordide ?

Comme tout le monde je me fais avoir par les titres surprenants de ces articles pas toujours étonnants. Mais c’est le jeu de la com’ et si on en est un peu conscient et complètement d’accord, ces petits excès sont un moindre mal comparés aux énormités ou bien aux banalités lues ailleurs. Non ?