lundi 30 novembre 2009
Ecolo-mort
On nous dit :
- L’empreinte écologique de chacun d’entre nous serait dix fois celle d’un Africain
- Sept milliards d’humains produisant la même empreinte que nous consommeraient les ressources de trois Terres
On peut donc se dire :
- Jamais les six milliards de
sous-consommateurs ne pourront atteindre le niveau de consommation des
sur-consommateurs ; c’est bien le niveau de consommation de ces
derniers qui devra bien diminuer.
- Un des facteurs permettant de diminuer notre empreinte est de diminuer nos consommateurs en limitant nos naissances :
- en incitant économiquement par la suppression des allocations familiales, la démocratie limitant les moyens plus musclés.
- en interdisant le maintien thérapeutique acharné de vies non viables, particulièrement celles des nouveaux-nés.
Mais je me dis que voilà bien un exemple de mélange des
genres ! On part d’une constatation approximative concernant le
"global" et on en tire une conséquence définitive sur le particulier ...
Il faut dire que le "on" qui inspire cette humeur est un homme
politique et non un scientifique convaincu que les lois régissant la
partie ne s’appliquent pas au tout. La molécule d’oxygène de l’air que
nous respirons a des raisons que l’atmosphère ignore pour ses grands
manœuvres, n’est-ce pas ? Pourquoi n’en serait-il pas de même pour
les particules que nous sommes dans la population globale ? Il faut
du moins l’espérer, d’autant plus qu’en fin de démonstration on nous
dit dans la foulée être favorable à la loi sur l’euthanasie. On peut
discuter à propos de cette loi, être pour, être contre, mais pas avec
l’argument de la surpopulation de la planète, car alors, cela revient à
donner mauvaise conscience à toutes les fins de vie devenues inutiles
jusqu’à provoquer la demande d’abrègement. Non ?
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