mamimadi 2015-2023
mamimadi 2011-2015
mamimadi 2007-2011
mamimadi 1999-2007
l’entrée sur la toile


Les dernières humeurs

. 8 février- Rapport à la fiiiibre
. 1er février- En finir avec la covid
. 25 janvier- Échanges étranglés
. 18 janvier- Voile impudique
. 11 janvier- Anormalitude
. 4 janvier- Pic de tension
. 28 décembre- Les chants de Noël
. 21 décembre- Le complexe du médiocre
. 14 décembre- L'arme des pleurs
. 7 décembre- Vaccinez-vous !
. 30 septembre- Vivre l'absence
. 23 novembre- Demi-oranges divines
. 16 novembre- À toi
. 9 novembre- Des cendres
. 2 novembre- Fin de vie
. 26 octobre- Tristesse
. 19 octoble- Scipio
. 12 octobre- Le temps de l'avant
. 5 octobre- Les mains du salut
. 28 septembre- Marronniers
. 21 septembre- Jardin sociétal
. 14 septembre- Vingt-deux ans
. 7 septembre : Seul avec l'alter
. 31 août- Bruits et bruit
. 24 août- Chère gratuité
. 17 août- Je dirai malgré tout...
. 10 août- Moi et le monde
. 3 août- La raison masquée
. 27 juillet- Râler, convaincre, ignorer
. 20 juillet- Nuances, citoyens !
. 13 juillet- La nature maîtrisée
. 6 juillet- Anniversaire
. 29 juin- La chute
. 22 juin- Omniconvaincus
. 15 juin- Covidosceptiques
. 8 juin- Compétences
. 1er juin- R(é)ouvrir
. 25 mai- Surbooking ?
. 18 mai- La main aux fesses
. 11 mai- Verbicruciste
. 4 mai- Co-vide politique ?
. 27 avril- Navigation coronavirale
. 20 avril- la♪ la♪ la♪ lalère♪♪
. 13 avril- Quand pensez-vous ?
. 6 avril- Cérébralitudes
. 30 mars- Corona viré !
. 23 mars- Incivilité dangereuse !
. 16 mars- Incivilité dangereuse ?
. 9 mars- La pression
. 2 mars- Municipales
. 24 février- Convivialité


Vos réactions éventuelles :
jacky@herigault.fr

Logomobile

mamimadi
l'humeur hebdomadaire

15 février - La vie à vue

La vie à vue

Le monde est nu où tu n'es pas
Le sol s'ébranle sans tes pas
Mon toit sans toi n'abrite plus
Ni mes allers, ni tes venues

 

Vers quel destin irai-je, marcheur désemparé
Sur ce sol déserté, dans un monde sans allées ?
Quelles fleurs et quels fruits pourront encore jaillir
De cette terre d'eau noyée de souvenirs ?

 

Quand l'extérieur n'est plus, l'intérieur est richesse.
Les certitudes nouvelles croissent sur d'anciens doutes,
Les chants des lendemains appellent à leur écoute,
Dans le terreau intime peut germer la tendresse.

 

Tu vis en moi, je vois par toi.
Je vis à vue dans ta confiance.
Ta main conduit mon espérance
En un futur sans désarroi.

La vie à vue

Lutin